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Comment l'univers professionnel assassine les lanceurs d'alerte (Première Partie)

Comment l'univers professionnel assassine les lanceurs d'alerte (Première Partie)

Publié le 13 juil. 2021 Mis à jour le 13 juil. 2021 Politique
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Comment l'univers professionnel assassine les lanceurs d'alerte (Première Partie)

Le plus dur n’est pas d’alerter ; c’est de gérer l’après.

Un lanceur d’alerte anonyme

 


De la terreur à la mort professionnelle

Au sein de l’entreprise, les sanctions le plus souvent citées par les lanceurs d’alerte sont les blâmes, l’isolement, la rétrogradation, l’humiliation, la "placardisation", le harcèlement et le licenciement, sans compter les conséquences qu’auront ces agissements sur la santé du lanceur d’alerte et celle de ses proches. Laminé par l’entreprise dont il a dénoncé les dysfonctionnements, le lanceur d’alerte se trouve face à la culture du silence, face au mensonge.

En effet, face au « diseur de vérité » se dresse la culture du mensonge. L’ex-ministre du Budget français Jérôme Cahuzac, qui disait lutter contre la fraude fiscale, a nié ses propres comptes bancaires en Suisse avant de faire un rétropédalage devant la presse. Bill Clinton, alors président des États-Unis d’Amérique, a nié la relation personnelle qu’il avait avec sa jeune stagiaire Monica Lewinski, avant d’avouer le contraire. Le coureur cycliste Lance Amstrong niait son dopage avant de reconnaître les faits. Le déni des puissants est tel que « celui qui dit la vérité doit être exécuté », comme le chantait Guy Béart.

Chez UBS, comme dans les autres sociétés ou administrations, les lanceurs d’alerte ne dénoncent pas les collaborateurs qui font correctement leur travail – et qui, pour la grande majorité d’entre eux, ignorent les opérations répréhensibles. Mais dans « l’affaire UBS », les collègues qui me donnaient raison ont étonnamment viré leur cuti en écrivant des e-mails à la direction dans lesquels ils soutenaient le contraire de ce qu’ils avaient attesté quelques mois plus tôt. Peut-on s’étonner alors si, une décennie plus tard, ces collaborateurs sont, eux, toujours en poste ?

Une fois licencié, le lanceur d’alerte affronte une autre conséquence – de poids : sa non-employabilité. « Non employable » depuis neuf années, pour avoir dénoncé des pratiques illicites et des dysfonctionnements importants au sein d’UBS, je me demande, à l’inverse, si je pourrais

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