

Comment la liberté de la presse est assassinée (Sixième partie)
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Comment la liberté de la presse est assassinée (Sixième partie)
Désintérêt médiatique pour certaines affaires
Les médias ont assassiné certains lanceurs d’alerte dénonçant des affaires de corruption, Pierre Condamin-Gerbier et moi-même en sommes victimes. A contrario, certaines affaires ne sont pas publiées, faute d’intérêt, de temps, de moyens et ce, malgré la persévérance des lanceurs d’alerte. On peut aisément imaginer, si l’affaire concerne directement le propriétaire de médias ou ses relations proches, qu’il soit demandé aux journalistes de l’enterrer, sur l’ordre de leur(s) hiérarchie(s).
Ainsi le lanceur d'alerte Alain Robert, ex-technicien de laboratoire bio-éthique spécialisé dans la fécondation in vitro a déposé plainte concernant des erreurs graves commises, entre autres, sur des embryons et des problématiques liées à la traçabilité de paillettes. Après avoir mené son combat en justice et alerté les autorités concernées, cet ex-cadre déclare avoir donné l'exclusivité à Mediapart et au Canard Enchaîné en mars 2014, mais les journalistes n'auraient pas montré d'intérêt sur les sujets dénoncés.
Il explique avoir ensuite alerté les media, notamment BFM TV, TF1, Le Parisien, Europe 1, RTL, France TV, Le Nouvel Obs, Le Monde en mars 2014 par un communiqué via l'envoi d'Emails, invitant les journalistes à une conférence de presse le 18 mars 2014, pour les informer sur les dysfonctionnements dont il avait pu avoir connaissance. Personne ne s’est rendu sur place, aucun journaliste ni media n’ayant trouvé le sujet d'importance. Pourtant le mois suivant, Le Parisien décrivait une situation similaire en Italie. Pourquoi le quotidien ne s’est-il donc pas intéressé aux dénonciations d’Alain Robert, dans un laboratoire français situé à Paris ?
Alain Robert a toutefois pu faire sa première apparition télévisée lors d’un direct chez BTLV en octobre 2017, où il m’accompagnait à l'occasion d’un plateau sur la (non) protection des lanceurs d’alerte aux côtés de la lanceuse d’alerte du Ministère des Affaires Etrangères Françoise Nicolas.
Depuis, les media n’ont pas été particulièrement plus attentifs à ses alertes puisque seul le media indépendant VECU lui a donné la parole, relayé sur les réseaux sociaux par le site Lanceur d’Alerte.Info
Les lanceurs d'aler
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La Contre-Attaque des Lanceurs d'Alerte
de
Stephanie Gibaud
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