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Reprenons le contrôle de nos vies (Sixième partie)

Reprenons le contrôle de nos vies (Sixième partie)

Publié le 24 mai 2021 Mis à jour le 24 mai 2021 Environnement
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Reprenons le contrôle de nos vies (Sixième partie)

 

L'inaction sème le doute et la peur. L'action sème la confiance et le courage. Si vous souhaitez conquérir la peur, ne soyez pas assis chez vous à y réfléchir. Sortez et mettez vous au travail.



Dale Carnegie

 

A la découverte d'Existence B - Deuxième journée

 

Comme le chante Bénabar, « A la campagne, en principe on se lève tôt »…

Je me réveille, une odeur de bon pain flotte dans l’air. Il est 08h30, j’ai bien dormi. Des dizaines de notifications apparaissent sur mon téléphone, mais j’ai décidé de ne pas les ouvrir. Ici à Existence B, c’est une autre vie. Étonnamment, il y a du wifi, des ingénieurs travailleraient sur un internet peu énergivore, m’a t’on appris hier.

J’ai envie de suivre cette odeur de bon pain, j’ai faim. Je sors de ce petit habitat douillet dans lequel je viens de passer la nuit. Dehors, la vie est déjà bien animée dans la petite ruelle que j’emprunte. La marche y est toute douce, du broyat de bois amortit les pas. Je n’ai fait que quelques mètres et suis marquée par la politesse des personnes que j’ai croisées. Toutes ont eu l’air de considérer ma présence avec bienveillance.

Photo : Marjolaine Gaudard, Collection personnelle

J’arrive devant l’échoppe du paysan boulanger. Svetlana, la boulangère, m’apprend que « les champs non loin d’Existence B produisent du blé et des stocks de céréales. Des ateliers “bon pain” préparent ce qu’on trouve ici ». Son échoppe est une sorte de container dont le bardage en bois lui donne un certain cachet. Les ateliers “bon pain” regroupent des habitants d'Existence B qui cherchent à toujours réduire l’impact carbone de l’agriculture tout en veillant au goût de leur nouvelle production. Svetlana, m’explique qu’il y a des pains faits à la farine de mix et de fécule, par exemple blé / chanvre, orge / canna édulis, et bien d’autres… L'un des fours à pain vient du Caucase. Je l’ai reconnu, c’est un four Tandir. On colle la patte sur les rebords pour la faire cuire et le pain prend le goût du feu de bois.

 

P

Photo : DR - Four Tandir

 

Sorti à l’instant de ce four, le pain que j’ai choisi est encore tout chaud. Il se mange croustillant avec un peu de confiture ou du beurre. Svetlana me demande 2 euros, je lui donne un billet de cinq euros sur lequel je la vois immédiatement coller une gommette avec un petit B. En me rendant la monnaie, elle m’explique que cette gommette n’abime pas les billets mais participe au jeu économique de conscientisation d’Existence B. En fait, plutôt que de créer une monnaie locale, les habitants essaient de faire circuler la monnaie sur place. Le but est que cette monnaie ne finance que des actions éthiques qui servent l'intérêt général. Des habitants des villages voisins se sont d’ailleurs inspirés du jeu qui soutient l’économie locale quelle que soit la devise. La boulangère m’indique une petite terrasse sur le terrain d’existence B un peu à l’écart des habitations. Elle me donne aussi un joli petit pot de beurre, un joli gobelet de café, les deux récipients ont été fabriqués avec du chanvre. Je pars avec mon petit plateau en direction de la terrasse indiquée.

 

Au lieu de « back to the future », un retour à nos jeunes années ?

Je croise des panneaux qui indiquent les activités et les horaires des différents chantiers proposés : nouvelle agriculture, recherches low-tech, ateliers créatifs, gouvernance... Je suis surprise par l’attention portée aux détails. Tout est décoré avec goût, il y a une vraie soif d’esthétisme. On sent la vie circuler sur les allées du village. Terrasse du déjeuner en paix”… voilà qui nous rappelle la chanson de Stéphane Eicher !

Ce petit panneau est posé à l’entrée de la terrasse, ornée d’une jolie tonnelle en fer forgé. Elle a été offerte par un hab

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