

Le dossier UBS, la justice française et la justice américaine (Deuxième partie)
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Le dossier UBS, la justice française et la justice américaine (Deuxième partie)
Pour cette personne rencontrée à Washington en septembre 2014, « les États-Unis ont un problème très sérieux de gouvernance. Les banques suisses ont des contacts clés non seulement à l’intérieur de la Maison-Blanche, comme Robert Wolf, ami de Raoul Weil, qui organise des levées de fonds dans sa propriété pour le président Obama, mais ont également des contacts clés au Department of Justice (le ministère de la Justice américain), au Treasury (Trésor), au Capitole et dans de nombreuses autres institutions. La partie cruciale du dossier bancaire réside dans le fait que les banques suisses gèrent des centaines de milliards de dollars dans leurs comptes PEP (personnes exposées politiquement), ce qui les aidera toujours à obtenir l’aide des hommes politiques pour défendre leurs intérêts ». Par ailleurs, ce contact me rappela que l’avocat américain Steve Kohn – qui a entre autres défendu les intérêts de mon ex-collègue UBS Bradley Birkenfeld– déclarait à l’époque que « Raoul Weil a une connaissance approfondie du programme ultra-secret pour les personnes exposées politiquement (PEP), tout simplement parce qu’il est demandé aux banquiers de signaler les activités politiques de leurs clients. Les personnalités exposées politiquement sont des personnalités gouvernementales haut placées et de très riches individus dans le monde qui essayaient de cacher de l’argent sale, obtenu illicitement par de la corruption, des rétrocommissions et d’autres activités illégales, ceci incluant des hauts fonctionnaires américains ». Le cas de Mitt Romney, candidat à l’élection présidentielle de 2008 a défrayé la chronique, son compte suisse, révélé alors, aurait été clôturé en 2010, soit après l’accord signé avec UBS.
Ce spécialiste de la communication bancaire connaît bien le sujet et poursuit son argumentation ainsi « La défense de Raoul Weil se base sur le fait que ni l’ex-numéro 3, ni le directoire d’UBS en Suisse n’auraient été au courant des actions illicites de la banque aux États-Unis. La vérité est que cela a existé et continue à être le modèle économique d’UBS et d’autres acteurs suisses partout sur la planète, et pas uniquement en Europe. La dissimulation d’avoirs financiers, l’évasion fiscale et le blanchiment de capitaux sont les rai
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de
Stephanie Gibaud
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