Comment l'Etat français assassine t'il ses lanceurs d'alerte ? (Troisième partie)
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Comment l'Etat français assassine t'il ses lanceurs d'alerte ? (Troisième partie)
Une partie de la réponse a été fournie dans un article du Lanceur, paru le 1er février 2017 : « Si la loi Sapin II affiche dans ses amendements la protection des lanceurs d’alerte, Bercy estime, à la veille du procès en diffamation de Stéphanie Gibaud, que cette dernière « n’entre pas dans le cadre de la définition du lanceur d’alerte car elle n’est pas à l’origine de la procédure contre UBS ». Éléments de langage s’il en est. J’ai toujours dit que j’étais un témoin, un plaignant et aussi la victime d’une affaire d’État puisque j'ai aidé l'Etat sur ordre de fonctionnaires assermentées pendant plus d'une année. Où est-il défini qu'un « lanceur d’alerte » ne serait valable que pour celui « à l’origine d’une enquête » ? Les témoins d’agissements délictueux ne pourraient-ils donc pas être plus d’une seule personne ? Quelle enquête pourrait valoir mieux qu’une autre ? Qui pourrait expliquer ces éléments de langage, ces pirouettes ? La loi f
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La Contre-Attaque des Lanceurs d'Alerte
de
Stephanie Gibaud
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