Panodyssey et moi, poème autobiographique
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Panodyssey et moi, poème autobiographique
Salut la communauté de Panodyssey !
Voici un p'tit poème-chanson pour vous faire partager ma joie d'avoir découvert Panodyssey et son formidable potentiel de développement pour les créateurs !
En musique, je vous offre tout d'abord cette superbe chanson de Gauvain Sers qui évoque l'un des thèmes de mon poème : d'où nous vient l'envie, pour ne pas écrire le besoin, d'écrire ?
Autobiographie
Quand j'étais petit garçon,
J'appréciais mes leçons
Comme on apprécie
Le chocolat,
Rester au lit
Ou aller au cinéma.
Je ne lisais
Que ce qu'il fallait
Quand au collège
La lecture
Et son solfège
Semblaient bien durs.
Puis au lycée
J'ai découvert
Sans le demander
Qu'existaient les vers.
La poésie
Comme une ouverture
Sur ma vie
A posé sa couverture.
Mais autour de moi,
Le désert de Gobi
Étendait sans émoi
Son absence d'amis.
Aucun poète
Ne chantait
Et seul dans ma tête
Moi j'écrivais.
Puis vint l'université
Et son cortège enrubanné
D'ennui.
La nuit,
Comme un automate
J'ai peint mes cantates
Qui fleurait bon
Les auteurs passés
Que je devais étudier.
Puis un beau jour,
Foin des bocks et des amours,
Je me suis dit
Que par ici,
Sur ces bancs
Pleins d'étudiants,
Il devait y avoir
Des artistes au désespoir.
J'ai donc créé
Une asso pour m'amuser
Et des quatre coins
Des amphis orphelins
Sont venus des pinceaux,
Des plumes et des stylos.
Deux ans de franche création,
Au côté de gentils garçons
Et de filles en permission.
Mes mots en pâmoison
Ont découvert
Des roses en hiver :
Oui, on peut créer à plusieurs
Et l'on enrichit nos cœurs !
Puis vint le temps maudit
Du travail nécessaire
Pour construire sa vie
Loin des toiles et des vers.
L'amour comme une consolation
A frappé à ma porte
Et sur son épaule en bastions
J'ai construit tout ce qui me porte.
Puis un beau matin
De mars 2020,
Le monde s'est calfeutré
Et moi j'ai rencontré,
Comme à la descente d'un train,
Un tout nouveau passager
Qui m'a parlé avec entrain
D'une nouvelle odyssée
Appelée Panodyssey :
A toi, à moi, à nous, au destin !
Mon association d'autrefois,
Celle qui m'anima tant de fois,
Pouvait enfin renaître :
Ici, il y aurait des poètes,
Des peintres et des penseurs,
Tous ces gens qui sans pudeur
Colorient notre monde
De refrains à la ronde :
Mes mots et mes vers
Contre pinceaux et toiles claires !
Panodyssey comme un esquif
Embarque mes alexandrins
Sur les ondes et les gifs
Jusqu'aux lecteurs de demain.
Moi qui ne suis qu'un petit garçon
De bientôt quarante horizons
Voyage sans bouée
Là où je n'ai plus pied
Car je me sais entouré
D'artistes et de créateurs
Qui à travers les octets
S'amusent à semer leurs fleurs.
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