Comment l'univers professionnel assassine les lanceurs d'alerte (Quatrième partie)
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Comment l'univers professionnel assassine les lanceurs d'alerte (Quatrième partie)
L’Administration
En France, nous serions amenés à penser que les choses seraient bien plus confortables pour les fonctionnaires, qui bénéficieraient de la sécurité de l’emploi, selon l’expression qui leur colle un peu trop à la peau. En vertu de l’article 40 du Code de procédure pénale, les fonctionnaires sont obligés de dénoncer toute affaire de corruption qu’ils découvriraient : « Toute autorité constituée, tout officier public ou fonctionnaire qui, dans l’exercice de ses fonctions, acquiert la connaissance d’un crime ou d’un délit, est tenu d’en donner avis sans délai au procureur de la République et de transmettre à ce magistrat tous les renseignements, procès-verbaux et actes qui y sont relatifs. »
Plusieurs cas de lancements d’alerte dans la fonction publique font cependant froid dans le dos, surtout lorsqu’un certain nombre de fonctionnaires expliquent que le parquet ne poursuivrait pas la plupart des infractions qui auraient
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La Contre-Attaque des Lanceurs d'Alerte
de
Stephanie Gibaud
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