La liberté d'expression dans l'espace démocratique
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La liberté d'expression dans l'espace démocratique
Rapport ubuesque de l'homme à l'homme et aux religions...
ou : jusqu'ou peut aller un penseur-libre avec son propre verbe et son propre comportement social, tout en s'intégrant dans une société à vocation protéiforme ?
- Si Dieudonné (pris ici pour exemple) est ou n'est pas la bête immonde dont certains le glorifient ; au fond où est le problème et qui des uns celà dérange-t'il, les bons ou mauvais choix et/ou comportements et/ou certitudes sur l'avis/la vie des autres ?
Sur le comportement :
- Qui pourrait condescendre à ne pas avoir ses propres idées, sa raison, ses pensées, ses goûts, ses choix, son mode de vie et ses idoles, fussent-elles non-conventionnelles ? L'homme n'est qu'homme; un être partagé entre yin et yang, lumière et ombre, bien et mal selon des critères ordonnés et décidant en âme et "confiance" de sa bien comme de sa malpensance, sa malfaisance, ses maltraitances, en bref tout ces maux qui commencent en mal et qui finissent comme en transes...
Dès lors que je ne déroge pas aux lois qui régissent les règles du savoir-être en société sur un comportement requis, qui peut m'autoriser ou m'interdire mon propre mode de vivre et de penser, comme d'être -dès lors que je ne l'affiche pas par esprit de provocation- : bon, con, jouisseur, végétarien, raciste, sioniste, communiste, agnostique, anorexique, anarchiste, exhibitionniste, laxiste, orthophoniste, abstentionniste et ainsi va de la liste des maux finissant en hic et se terminant en kystes ; si ce ne sont ma pudeur, ma timidité, ma réserve, mon éducation, mon milieu, mes envies, mes détestations, mes exhubérences, mes choix de vie et surtout mes fréquentations qui sont en cause ?
Et ma conscience me direz-vous, cette "qu'est-ce de raisonnance" de ceux qui ne croit qu'en leur égo et leur bonne étoile ?
Etre ou paraître, n'est-elle pas là la vraie question ?
Sur la conscience :
- Qui d'une personne : personnalité comme Institution morale fut-elle religieuse, aurait-elle la science infuse au point de vouloir me gaver de ses préceptes (lisons ici commandements) prévalant sur quiconque de croire ; si ce n'est autre que n'importe quel "dieu donné" (tiens on y revient), futile chantre ou gourou d'une des cinq principales religions du monde ; entre bouddhisme, christianisme, hindouisme, islamisme et judaïsme ? Il n'y a pour tant qu'un seul dieu (le sien) ; tous les autres n'étant qu'augustes clones tristes...
Quant à l'agnostique (comme au non-croyant qui s'est dit l'athée dans l'absolu), quel comportement social les religions lui ont-elles enseigné ? Ni la métaphysique ni l'existentialisme n'y répondront, son simple bon-sens aura été le sésame de son ouverture d'esprit d'un savoir vivre en société. Ainsi à vouloir trouver en recueil : la Bible, le Coran, le Talmud ou toute autre sainte lecture ; qui c'est celui qui sait vraiment ?
Pour ma part désolé, mais du fait de mes meilleures dix-positions dans le rapport à l'autre, le Kamasutra restera ma religion du vivre d'espoirs et donc mon choix de pratiquant : la vraie position sadique d'un missionnaire qui méprise son sujet...
Mi-dieu, mi-diable, l'homme n'est-il pas également mi-animal ? De cette bien curieuse fraction de l'être, bien déboussolé aurait été Descartes...
La différence : la fierté d'êtres uniques !
La photo de coluche n'implique pas son implication au sujet. Juste un emblême d'absurdité !
Crédit-photo de couverture : Slate