Après l'heure aux visions sataniques !
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Après l'heure aux visions sataniques !
ou : Quand nos chanteurs enchantaient en (bon) français !
Mon cœur, mes mains, mes yeux, mes reinsPlus rien ne m'appartient J'me fais du mal pour faire du bien J'oublie comme si c'n'était rienDans mon jardin d'enfer pousse des fleursQue j'arrose de mes rêves, de mes pleurs On a beau être sur le toit du monde On ne peut toucher le ciel du doigtÉvidemmentToutes ces belles promesses que j'entends C'n'est que du vent Évidemment Car après l'beau temps vient la pluie C'est c'qu'on oublie...Bon ça va, encore cette foi, on ne gagnera pas !
Après la retransmission ce soir du concours Eurovision de la chanson, grand-messe oecuménique qui réunit tant mal que bien chaque année le "meilleur" de la variétoche des peuples évolués, le meilleur des autistes-interprètes de la planète musique et le nanan du kitch mondial pour ce qui est de la mise-en-scène.Tel spectacle satanico-démoniaque -gothiques obligent- a toujours déconsidéré notre France et ses déchanteurs peu à la hauteur du lot de bas niveau des autres nations. Qui n'a pas oublié ces pâles figures qui n'ont pas su représenter notre France par leur manque de personnalité comme de talent ; qu'elles fussent nationalisées françaises ou pas, et qui ont laissé si peu de bons souvenirs en chantant si peu dans la langue de Molière ! Etre anglais, oui on aurait du les étrangler pour un tel manque de savoir-vivre ; en France !
ABBA les ringards !
Que sont donc devenus ces représentants du peuple, vous voyez le genre : maîtres-chanteurs vendant de l'espoir contre du vent, escroquant la variété française et depuis tombés dans l'oubli médiatique. Ils n'auront vu le jour qu'en une seule nuit même pas enchantée. Seule Marie Myriam en 1977 aura laissé son nom gravé sur la stèle du chanteur reconnu en réussissant le prodige, avec une chanson cucul de piaf : "l'enfant et l'oiseau", de remonter le niveau de la mièvrerie internationale pour la plus haute démarche du podium. Depuis 46 ans, Marianne déchante d'un manque de reconnaissance...
De Jessy Matador, (2010), Amaury Vassili (2011), Anggun (2012), Amandine Bourgeois (2013), Twin Twin (2014), Lisa Angeli (2015), Amir (2016), Alma (2017), Madame-Monsieur (2018), Bilal Hassani (2019) Tom Leeb (2020), Barbara Pravi (2021), Alvan et Ahez (2022)... Leur crime aura été leur médiocrité. Les années se suivent et nous rassemblent, seul le confinement en aura fait taire un qu'on ne connaîtra jamais...
Partis sans espoirs de recours pour sévices rendus, certains ont été recyclés en tant que sots-mités, appointés au Conseil Économique Social et Environnemental en remplacement de Rost, de Georgette Lemaire et de tant d'autres artistes masqués. D'autres ont quitté le métier pour chanter sur les planches des chantiers et se nourrir à la soupe pop' ; et les derniers de prendre la clé des chants en quête d'une chance honnête qui puisse leur ouvrir de nouvelles portes...
Reconnaissons qu'ils étaient tous mauvais. Nul ne saura dire s'ils se sont surpassés ou s'ils faisaient l'objet d'un complot de la part de nos gouvernants successifs pour ne pas avoir à organiser le concours l'année d'après. L'argent n'a jamais bien raisonné dans les grosses-caisses de Bercy. L'organisation de l'Eurovision de Liverpool aura coûté au bas-mot 25 millions d'euros...
Notre sous-traitance cette année est québécoise ; preuve évidente que notre pays a moins de talents que de fromages et qu'il nous faille importer des chanteurs de l'étranger.
Le libre-échange, ça nous touche à tous !