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Chapitre 13 Le cafard de Valérie

Chapitre 13 Le cafard de Valérie

Publié le 17 déc. 2021 Mis à jour le 9 févr. 2022 Culture
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Chapitre 13 Le cafard de Valérie

Malgré la télévision, Valérie ne parvient pas à ôter l'image de son mari. Elle éteint. Des questions adviennent d'un seul coup. L'angoisse survint par le vide de sa famille. Sa vie harassante partagée entre ses enfants et son travail ne lui laisse pas beaucoup de place pour elle. Elle croit devenir aliénée par cette soudaine liberté à tourner en rond dans sa chambre. Tiraillée par la culpabilité, elle est en proie d'une terrible anxiété. Elle pose sa main sur sa poitrine. Le rythme cardiaque s'accélère. Elle ouvre sa fenêtre pour respirer l'air frais. Elle se tient à la rambarde.
—Calme-toi… Pourquoi la présence de Didier et de Pierre me manque-t-elle autant ? Il ne faut pas que je fasse l'erreur cette fois-ci de succomber à Adam. J'ai déjà détruit deux hommes alors que je les aime par-dessus tout ! Je contrôlerai mes sentiments. Je ne dois pas étaler ma vie avec Adam ni devenir intime et me distancer de lui. Je parviens à un certain degré et stade que je me sens perdue. Quelle poisse ! Non, ce n'est pas possible !
Autant de résolutions improbables à réaliser et qu'elle ne peut pas promettre. Elle était humaine et elle éprouvait des sentiments. Elle semblait oublier. Elle ne peut pas contrôler son destin.
— Pourquoi mes enfants m'énervent-ils quand je pense à eux ? Suis-je une maman acceptable pour eux ? Tout comme mon travail ? Étais-je une bonne employée ? Je n'ai pas pris précaution et disparaître ainsi sans signes avant-coureurs pour Didier.  Va-t-il appréhender ma lettre de quel mal m'anime actuellement ?
Les larmes aux yeux, un désir la pousse à tenter de comprendre. Allongée sur son lit, elle jette l'oreiller et le sac à main.
—Je me suis enfuie comme une gamine. J'aurai dû araser avec une bonne explication. Pourquoi suis-je dans cet état  ? Voir une psychologue par exemple pour résoudre mon problème.
Elle écoute la musique sur son téléphone. Le groupe Muse passe. Elle finit par se calmer et retrouve une respiration normale.
— Didier, tu me manques déjà, tu es si loin de moi.
Elle éclate en sanglots :
— Je t'aime Didier.
Elle se ressaisit une seconde fois. Elle retire son mouchoir de sa poche et s'essuie son visage.
— À quoi m'avance de pleurer sur mon sort ? À présent, je ne peux plus reculer. Je reste ici quel que soit le prix de mon chagrin.
Elle sort de sa chambre et décide de se changer les idées. Elle se promène et élargit son périmètre de balade pour s'aventurer un peu plus loin et au-delà de l'étang. Elle monte une côte pentue, elle s'essouffle par son manque d'exercice. La chaleur lui fait transpirer, mais sortir et suer la requinque. Son tee-shirt trempé, elle s'accroupit et se penche au- dessus d'un coin d'eau. Elle se passe de l'eau fraîche sur sa figure, sur le cou et sur ses bras.
— Avec ma ténacité légendaire, je vais tenir. C'est une paire de manches pour se reconstruire, mais je suis capable. Je n'ai pas à me plaindre ici. Je n'ai pas besoin d'anorak, c'est l'été. J'ai fait le plus dur. Quitter Didier, c'est un grand saut et je reste open à toute proposition. Dommage que je n'ai pas d'appâts pour pêcher.
Bien décidée à prendre le taureau par les cornes, elle prend l'initiative de chercher un emploi. Elle œuvrait jusqu'ici comme secrétaire, mais à l’heure actuelle, n'importe quel travail lui conviendrait. Elle effectue un demi-tour pour retourner sur ses pas et se mettre en action. Elle va vers le centre-ville et achète tous les quotidiens possibles qu'il existe. Elle résout d'examiner chaque annonce en long et en large.
Assise sur son lit, le crayon dans la bouche et le journal sur ses genoux, elle commence ses investigations. Elle devait faire le "deuil" de son ancienne vie.
Par contre, elle ne passait pas un soir sans avoir une pensée pour sa famille.
Mais grâce au soleil et la chaleur, elle reprend du poil de la bête et donne toute son énergie pour changer. Rien ne peut la démotiver.
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