La folie douce : Alchimie
On Panodyssey, you can read up to 30 publications per month without being logged in. Enjoy29 articles to discover this month.
To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free!
Log in
La folie douce : Alchimie
Il faisait beau, je m’en souviens.
Il faisait beau.
Tu m’as paru, séduisant,
comme un Prince Charmant,
de ta voix ronde.
Je te voyais comme un monde
qui arrivait : à découvrir ;
je t’ai dévoré,
à l’écoute de ta voix, là, pour me conquérir.
Hypnotisée.
Et, j’ai senti que je devais partir,
peut-être,
et être,
dans ce navire
fantôme.
Libre vaisseau - royaume.
Je suis devenue ivre.
Tu es mon rhum, mon capitaine.
Ô Capitaine !, mon Capitaine[1],
cueillons ce jour
sans nous soucier du lendemain.
Parlons.
Rions.
Il fait beau, encore.
Il fait beau. Dehors,
le rossignol
chante.
Voguons…
Larguons les amarres.
Peu importe le départ,
la destinée
n’a pas besoin de but.
Tant que l’alchimie opère…
[1] clin d’œil au film Le cercle de poètes disparus sorti en 1989 dans lequel le premier jour de cours, John Keating (interprété par Robin Williams), professeur de littérature, invite ses élèves à l'appeler : « Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! ». Par la suite, l’image forte des élèves qui lui rendent hommage comme s’il le suivait en redisant ces quelques mots. Pour moi, c’est comme l’alchimie entre deux personnes qui s’aiment et pourraient se suivre, n’importe où, l’un étant lui suiveur peut-être, l’autre celui à suivre. « Ô Capitaine ! Mon Capitaine ! » est également tiré d’un poème de Walt Whitman.
Laoufi Ahmed 3 months ago
Alchimie réussie
Gand Laetitia 3 months ago
Merci pour ton commentaire, Ahmed :)