

Juillet cuit
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Juillet cuit
L'atmosphère étouffante,
la peau en peau de chagrin,
les vêtements se font rares
et l'envie prenante de nudité
chauffe le cerveau, sans gêne.
La plainte sans désert,
le glaçon jusqu'aux rêves,
le rouge qui ne passe plus au vert.
Au farniente vautré,
la chaise longue comme seconde peau,
le regard perdu sans piscine,
la bassine ridicule aux pieds de big foot.
L’orage gronde même aux cauchemars de la nuit,
moqueur.
On l'attend, mollasson,
un livre entre les mains,
le travail en second plan...
L.G.

