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L’été revient avec The Coral - Move Through The Dawn [2018] – un album qui fusionne les années 60 aux années 80.

L’été revient avec The Coral - Move Through The Dawn [2018] – un album qui fusionne les années 60 aux années 80.

Publié le 5 juil. 2020 Mis à jour le 5 juil. 2020 Musique
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L’été revient avec The Coral - Move Through The Dawn [2018] – un album qui fusionne les années 60 aux années 80.

« The Coral » savent tromper leur monde. C'est un groupe que je suis depuis leurs débuts et ils ne m'ont jamais déçu. Il y a bien sûr des pics, des sommets plus ou moins élevés dans leur discographie mais pas d’albums faciles ou trop mièvres.

Et cet opus justement est surprenant, au premier abord, il semble trop évident, effectivement. Et puis, au fil des écoutes, la surprise vient. Quelque chose de particulier, de singulier, les morceaux vous rentrent peu à peu dans le crâne pour ne plus vous lâcher.

J'ai remis l’album en écoute, laissant défiler les chansons. Et je ne cesse de l'arrêter en cours pour revenir en arrière, à de multiples reprises. L’évidence des mélodies se révèle mais si vous l’écoutez distraitement, alors vous ne pouvez saisir vraiment ce qu’il enferme. C'est cela justement leur secret : la mélodie.

Tout d'abord, il est vrai que de prime abord on se retrouve avec l'impression que ces chansons sont sirupeuses, faciles mais on est bien vite détrompé. S'opère alors quelque chose d'incroyable, on est happé par ces chansons. Le piège était bien ordonné, dissimulé comme il fallait. Les hameçons ont été tendus et l'on se retrouve les oreilles accrochées par toutes ces mélodies qui éclatent, pareille à des bulles de savon à chaque chanson, sans, à aucun moment, lâcher la proie que vous êtes bel et bien devenue.

Et voilà… « The Coral » qui désiraient faire un album des sixties sonnant eighties y sont parfaitement parvenus, les arrangements au fil des écoutes font largement leur effet. Et leur son si particulier entame alors sa percée, il n’y a qu’eux pour savoir faire résonner un album de telle manière. S’emmêlent au son des guitares « Byrdsiennes » des sons plus larges, soyeux à la limite du sucré mais ces confiseries n’entament pas le goût, au contraire, elles l’affutent. Ce sont des chansons pop comme tous les grands groupes de Liverpool surent en fabriquer.

Le ton des morceaux se posent; l'évidence des mélodies qui se développent pourrait vous faire accroire qu'elles sont faciles à créer, mais non, le chaudron où elles ont bouillonnées ne délivrera pas ses secrets, la magie inhérente à la meilleure forme que la pop moderne développe demeurera inviolée.

"After the fair/ At the end of the day /When your love is lost /In the pouring rain /The lights go out/ On the carousel /A distant memory/ I know all too well /And so I sing for the lover/ That has lost in the rain/ A song for sorrow/A song for the pain /Look to tomorrow before it's gone/ It's gone away"

Aux alentours de l'album, je voyage désormais et bien installé, je laisse les titres s'ancrer en moi, à nouveau créer leur effet.

Et la voici qui surgit –au détour des pistes- l'emblématique "She's A Runaway",

du pur Coral : le refrain; la guitare qui défait ses boucles et ornemente tout le morceau et bien sûr la voix de James Skelly qui l'enveloppe avec délicatesse, le timbre si particulier de ses cordes vocales qui résonne et s'emmêle au chœur des autres musiciens. Le Mersey de Liverpool n'est pas loin, les petits gars viennent de là, d'une contrée limitrophe de Liverpool, d'Hoylake, Wirral.

Alors laissez-vous entrainer et porter par ces sons jusque dans « The Eyes of The Moon »

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