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La vengeance du Wombat

La vengeance du Wombat

Publié le 16 août 2020 Mis à jour le 16 août 2020 Culture
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La vengeance du Wombat

Il y a quelques temps déjà j’avais fait un article sur Le Koala Tueur de Kenneth Cook. Ce recueil de nouvelles m’ayant plutôt plu à l’époque, c’est sans hésitation que j’ai acheté La Vengeance du Wombat, du même auteur et reprenant la même formule. À savoir une suite de nouvelles qui prennent place dans l’outback australien pour la plupart, et mettant en scène l’auteur face à la faune, la flore et les habitants de l’île-continent, le tout sur un ton résolument tourné vers l’humour.

Eh bien je n’ai pas été déçu avec cette suite qui n’en porte pas le nom. C’est toujours bien écrit, assez drôle, souvent étonnant, parfois inquiétant. Si l’on en croit toujours l’auteur, tous ces récits sont des histoires vécues par lui. Histoires tellement abracadabrantes qu’il a abandonné l’idée de s’en servir dans un de ces romans, de peur qu’on lui reproche d’inventer des histoires trop exagérées !
Comme c’était déjà le cas pour
Le Koala Tueur, si je veux bien croire en un fond de vérité pour les nouvelles qui forment cette Vengeance du Wombat, je soupçonne tout de même Kenneth Cook en roublard qu’il est d’avoir su broder juste ce qu’il faut autour de ces histoires vécues pour leur donner le cachet et la saveur qui les rendent si agréables à lire.

Si tous les récits ont en commun un ton très détaché et drôle qui a pour but de tourner en dérision le narrateur (c’est-à-dire l’auteur lui-même), certaines situations ont des circonstances ou des conclusions que j’ai trouvées plus sombres que dans le premier recueil. Et Cook dans ces cas là sait noircir son humour…

Dans tout recueil de nouvelles, certains récits sont plus forts que d’autres, plus marquants ou plus intéressants. Je retiendrais plus particulièrement
N’essayez jamais d’aider un kangourou, Le quokka tueur ou Espèce dangereuse dans le genre loufoquerie bien sentie. Il y a également des récits tout aussi étonnants dans leur déroulement mais carrément plus flippants si on se dit qu’en effet il s’agit d’une histoire vraie, Qui veut acheter une grenade ? Chasseurs de buffle ou encore Attention : koalas explosifs laissent songeurs quant à la santé mentale et l’état d’esprit des australiens (des aborigènes comme des blancs)…

Reste en fin de recueil une histoire,
Comment ne pas payer ses impôts, qui si elle est véritablement exacte, me sidère tant elle illustre ce qu’on pourrait nommer l’ironie du sort dans toute sa splendeur. Un truc à se les hacher menues et se les bouffer en salade vigneronne. Une histoire de pognon d’un cynisme assez poussé, que je suis bien tenté de croire finalement, tant elle semble hors de proportion…

Pour conclure, je conseille la lecture de
La Vengeance du Wombat à celles et ceux qui cherchent une lecture facile d’accès, rafraîchissante, drôle et agréable. Ça se lit bien, ça se lit vite, c’est bien sympa en somme.

 

Cet article a été initialement publiée sur mon blog : www.moleskine-et-moi.com

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