Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Souchon et les chansons d’amour : le train des saisons d’Arcimboldo

Souchon et les chansons d’amour : le train des saisons d’Arcimboldo

Publié le 19 août 2020 Mis à jour le 19 août 2020 Musique
time 2 min
1
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 100 lectures
1
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Souchon et les chansons d’amour : le train des saisons d’Arcimboldo

« C'était l'amour et c'était l'automne, dans le grand parc où frissonne parlant de nous, de nos baisers en allés en marchant dans les allées disant de l'amour pour quelle raison ce n'est jamais la saison. »

          L’amour est éphémère. On le ressent tous « Tout ce gaspi de nos cœurs qui battent ». 21 mars… 21 juin… Fin septembre… Le temps passe, les couleurs ternissent, les pétales se fanent, la beauté d’Ava Gardner et « le bleu de nos baisers du début, les caresses rouges fragiles »... L’amour n’échappe pas « à la machine » car « la vie c’est détergent » et « ça nettoie les gens »...

Comme dans les tableaux du peintre Arcimboldo, au fil des saisons que chante Souchon, les personnages sont d’autant plus soumis à cette « eau de Javel » qu’ils ont la chair « légumière » ou « fruitière » et finissent, après épanouissement et récolte, par se décolorer. « C’était l’amour et c’était le printemps, lilas mauve et lilas blanc ».

Difficile de « retrouver le rose initial, la blancheur qu’on croyait éternelle ». L’amour fait bouillir toutes ces couleurs et le peintre refait sa toile. À la façon d’un tambour de machine, il remue la peau. C’est le grand vent qui se lève, fait dresser le poil ou les pinceaux, sème le frisson, la tiédeur ou la tempête, inonde les visages d’une essence de fleur rare.

Puis, plus rien. « Le soleil de la vie les tabasse »... Et les grands tournesols éclatants, les lys délicats qui rayonnaient dans les yeux et poussaient dans le ventre s’écroulent tout d’un coup. « J’ai perdu tout ce que j’aimais ». Le soleil a roulé, l’été tourne le dos, les blés ont séché, la pelouse a grillé et le rossignol a quitté « le parc au point du jour ».

Celui qui aimait une « fille électrique, s’est pris des sacrées châtaignes »… « Il regarde la campagne, le wagon lentement s’éloigne » et ce wagon, c’est le printemps, « la mer qui brille dans l’été parfait ». Il ne voit plus qu’une petite ampoule qui va s’éteindre, et « il se retrouve couché par terre à vouloir mettre la main sur les filles conducteurs. »

Courage Alain. Comme dit la blague soviétique : « Camarade, tu vois la lumière au bout du tunnel. Un autre train arrive en face. »

lecture 100 lectures
thumb 0 commentaire
1
réaction

Commentaire (0)

Tu peux soutenir les auteurs indépendants qui te tiennent à coeur en leur faisant un don

Prolonger le voyage dans l'univers Musique
Il s’appelle Ziggy
Il s’appelle Ziggy

    Pas question de l’avatar de David Bowie ici, mais d’Un gar&ccedi...

Benjamin Mimouni
2 min
Zaho au Zénith
Zaho au Zénith

En 10 mois, son ascension a été fulgurante, mais elle ne semble pas avoir changé pour autant. ...

Agathe Soreau
2 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur