Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Il était une fois Ennio Morricone…

Il était une fois Ennio Morricone…

Publié le 6 juil. 2020 Mis à jour le 6 juil. 2020 Musique
time 2 min
4
J'adore
1
Solidaire
2
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 217 lectures
7
réactions

Sur Panodyssey, tu peux lire 10 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 9 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Il était une fois Ennio Morricone…

Ça commence comme dans un conte merveilleux. L’harmonica qui geint au bord d’une voie ferrée est un esprit lancinant, une angoisse qui rôde et qui tourmente jusqu’à la fin, les yeux et les fronts des personnages, filmés en gros plan. Regards d’acier de Charles Bronson, d’Henri Fonda. Colts brillants à la ceinture. Doigts électriques sur la gâchette…

Long plan séquence et musique obsessionnelle. Le train à vapeur arrive du fond du désert, s’immobilise dans cette gare d’où le spectateur découvre le Far-West et l’élégance exquise de Claudia Cardinale. Dressée sur ses escarpins, comme d’autres « avec le poing », elle entre d’un coup au contact d’un monde rude et cynique, où les hommes sont des loups, des truands, ou des salopards.

Et dans le carnage qui s’annonce, la musique d’Ennio Morricone prend aux tripes. Elle est un pistolet armé et les réalisateurs s’en emparent pour faire couler le sang des veines. Elle est un balancier qui tape le temps et qui mesure la charge émotive et la charge de poudre. Elle est un sablier qui s’écoule après l’explosion et filme les mines et les visages en plan serré, jusqu’à la dernière pépite.

Silence du vent, de la mouche qui bourdonne, de la chaîne qui grince. Tout vit, tout est plein d’âme. Le fantôme de musique monte dans le ciel bleu, tire encore sur sa chaîne. Enveloppe doucement l’Ouest, l’Amérique, la Révolution. C’est la poussière blanche du soleil et une rumeur d’éternité.  Ennio repart dans ce train du début que pleure l’harmonica. Claudia franchit la porte de la station, la lumière l’éblouit. Elle s’essuie les yeux. Elle a les oreilles qui bourdonnent.  

Publié par Bacci Bros Records (2014) sous licence Emi Publishing Italie  : Celebrating Maestro - Ennio Morricone The Masterpiece Collection 

lecture 217 lectures
thumb 0 commentaire
7
réactions

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Musique
Jour 23
Jour 23

C'est la MUSIQUE qui adoucit les mœurs, pas le RAP. — Franck Labat

Franck Labat
1 min
PAULOMANIA
PAULOMANIA

PréliminairesCela faisait quelques semaines que la date du 4 décembre me trottait dans la tête. Et p...

Joseph-Marc Francois
2 min
Métronome
Métronome

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
No Fun
No Fun

Par ici la musique :

Benjamin Mimouni
1 min
Requiem
Requiem

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, vôtre sourire, ma joie.Parmi les textes chantés...

Bernard Ducosson
1 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey