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Sicile en Fiat 500
Publié le 4 avr. 2020
Mis à jour le 30 sept. 2020
Voyage
2 min
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Publié le 4 avr. 2020
Mis à jour le 30 sept. 2020
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Sicile en Fiat 500
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Miteuse, pneus crevés, carrosserie piquée de rouille, mais sans bosse, derrière l’élégance de la jeune mannequin qui pose pour les photos d’un magazine, la Fiat 500 est une vedette à elle seule….
On la voit partout en Sicile. La Fiat 500 est une voiture tout en rondeurs, en ventre et en fesses, et pourtant passe-partout. Voiture poisson-pilote, ou poisson lune pour circuler dans le madrépore palermitain, sans branchies, sans rétroviseurs. La ville glisse sur le fer de sa carlingue.
Epave à la sortie du « mercato » de Palerme, sommeillant dans l’arrière-cour d’un vieux palais. Cavalière, à cheval sur un trottoir dans une rue de Messine. Audacieuse, sinuant dans la circulation à l’entrée de Palerme. Silencieuse dans la vitrine d’un concessionnaire Fiat, sagement garée entre une Alfa Roméo et une grosse Fiat. Torse nu, toutes portes ouvertes sur le port de Cefalù. Légère, au sprint, carrosserie bariolée, maillot à pois rouges, « éléfantino » sur la montée pavée qui, du centre de Santo Stefano di Camastra, monte jusqu’à la colline...
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