Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Il me reste des rêves au reste de mes jours

Il me reste des rêves au reste de mes jours

Publié le 24 nov. 2022 Mis à jour le 22 août 2024 Poésie et chanson
time 2 min
3
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 7 commentaires
lecture 230 lectures
7
réactions

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Il me reste des rêves au reste de mes jours

 

Le texte suivant est un jeu d'écriture à la manière de Cyrano.

Il me reste des rêves au reste de mes jours

Que veux-tu toi encore à me dévisager
Dès que je t’aperçois au détour d’un reflet ?
Ai-je au nez une trace ? Un bouton de figure ?
Trouves-tu que je manque à ce point d’envergure,
Pour figer ton regard au tréfonds de mon âme,
Et sans aucun mot dire de viles épigrammes ?
N’as-tu rien d’autre à faire que de me tourmenter
Tandis que je suis là, seul, pour me lamenter ?
J’ai le silence amer, alors je parle seul.
Je tisse ainsi mes mots comme on tisse un linceul,
Car vois-tu j’ai laissé le fil au dévidoir
Jusqu’à me mettre à nu, pour gagner le vidoir.
J’avais pourtant des rêves au reste de mes jours
Et parfois je me dis que je les ai toujours.
Mais je vois se creuser les traits sur mon visage,
Comme des cicatrices au piètre reprisage
De cette peau fripée, qui sert de couverture,
Aux restes d’ambition, aux piètres conjectures.
La chaleur du confort ne chauffe que le corps,
Mon cœur de froid se glace, mon esprit est raccord.
Pourtant de ces embûches au gré des coupe-gorges,
J’avais cette flambée qu’on ne trouve qu’en forge.
J’aurais dû soulever comme avant les batailles, 
L’épée des chevaliers, l’acier des samouraïs,
Et j’aurais dû porter l’étincelante armure
Qui renvoie le soleil, lorsque tombent les murs. 
« J’aurais dû », je le sais, c’est mentir à soi-même.
C’est baisser le regard. C’est presque un enthymème :
J’aurais dû, donc je mens puisque je vis encore.
J’aurais dû, je devrais, me prendre à bras-le-corps.
Il me reste des rêves, il en reste toujours,
Et des braises à souffler pour enflammer mes jours. 
Il me reste des rêves et l’amour du partage !
Le temps que j’ai vécu me donne l’avantage,
À puiser dans le puis des années d’expérience
Pour épancher mes mots et trouver une audience.
Je peux, de par ma verve, à des contributions
Apporter mon soutien, ma collaboration.
Je vois que tu souris à présent dans la glace !
Je vois de la couleur qui peu à peu remplace
Cette monochromie qui m’avait enjôlé !
Les rêves sont ailes pour qui veut s’envoler.

lecture 230 lectures
thumb 7 commentaires
7
réactions

Commentaires (7)

avatar

Juliette Norel il y a 2 mois

juste magnifique, Cyrano🤠

avatar

Jean-Christophe Mojard il y a 2 mois

C’est toujours un plaisir de laisser s’envoler
Quelques mots quelques rimes au vent de liberté

avatar

Luce il y a 2 mois

Bravo 🎊🍾🎈

avatar

Jean-Christophe Mojard il y a 2 mois

Merci bien pour ce mot et pour ces emojis.
Je prendrais bien ce verre, si vous buvez aussi.

avatar

Luce il y a 2 mois

je bois… et du bon… 🍾😉

avatar

Jackie H il y a 2 mois

Comme disait mon ancienne prof de math (qu'elle repose en paix), notre temps, c'est maintenant, tant que nous sommes vivants 🙂

Ah ! l'alexandrin !

avatar

Jean-Christophe Mojard il y a 2 mois

C'est une métrique qui a cette grandeur
Dans le nom dans l'histoire et dans la saveur

Tu peux soutenir les auteurs indépendants qui te tiennent à coeur en leur faisant un don

Prolonger le voyage dans l'univers Poésie et chanson

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey