Couleur café basket Lewis…
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Couleur café basket Lewis…
II l’avait dit, « je crèverai un dimanche… ». « Gloomy Sunday. » Dépression au-dessus du jardin... Aujourd’hui, il a délaissé sa Remington portative, les INITIALS et l’alphabet de LAETITIA.
Saison des pluies. Ça ressemble à un conte d’Edgar Allan Poe.
Sur son rocking-chair, Élisa n’est plus « qu’un appareil à soupirs ». Elle attend que ça se tasse… La petite Mélody ne fait plus tinter ses bracelets ni les clochettes d’argent de ses poignets. Ses illusions donnent sur la cour… Marilou s’est barrée avec sa paire de Lewis « au pays des malices de Lewis Caroll ». Elle rêve encore à des aéroplanes, à des cargos de nuit qui lui ramèneraient son intoxicated man ou son sorcier indigène.
Sait-on jamais. Dieu est un fumeur de havanes … Black trombone, monotone… Couleur café, désormais, très vite passée. Où est l’ombre des Shadows, des Birds, des Doors ? Les murs d’enceinte du labyrinthe les entrainent vers l’infini et soufflent vers l’Azur et les aéroplanes quelque chose comme un air lointain, une « Symphonie du Nouveau Monde ».