occupation intellectuelle de pays « heureux » : le bien mourir !
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occupation intellectuelle de pays « heureux » : le bien mourir !
Je finis la lecture dense du HS LeMonde Bilan du Monde édition 2024.
Après les pages sur les 198 pays (j’en ai découverts des petits en Océanie dont j’ignorais totalement l’existence), il y a quelques dossiers qu’ils ont estimés marquants dans le débat public de l’année.
Et le premier donne la plume à la philosophe Marta Spranzi. Elle avait abordé le sujet « l’illusion de ’’laisser mourir’’ » en septembre 2012, elle y revient en décembre 2023 « du ’’laisser-mourir’’ à une médecine plurielle ».
C’est très bien ce qu’elle écrit.
Mais philosopher entre le « laisser-mourir » et le « faire-mourir » englobés dans la réflexion sur l’euthanasie, je trouve bien dommage qu’à l’époque actuelle, nos sommités intellectuelles ne s’attellent pas plutôt à sauver des vies tout court, celles des soldats Ukrainiens/Russes et celles des Israéliens/Palestiniens.
Il me semble que le monde économique mondialisé empêche de vivre intellectuellement en autarcie. Quel gaspillage de réflexion sur l’arbitrage hospitalier de la gestion de fin de vie (souffrir le moins possible en vivant le plus longtemps possible) quand ces neurones pourraient être exploités à révolutionner le monde pour qu’il n’y ait plus de conflits, plus de misère, plus de morts par milliers dans des souffrances physiques et intellectuelles extrêmes.
Vouloir que certains humains puissent vivre toute leur vie dans du coton alors que d’autres vivront dans des cactus et des orties m’horripile au plus haut point. C’est du même ordre que d’accepter les multimilliardaires (classement Forbes) et les biafrais (article LeMonde en 1968 ; article LaLiberté).
Mesdames et messieurs les sommités intellectuelles, prière de revoir vos priorités humaines. Ce n’est pas parce que les Français vivent dans un semblant de paradis qu’il faut ignorer toutes les misères du monde. J’attends de vous des discours révolutionnaires pour « décapiter » les esclavagistes multimilliardaires. L’un de vous, mort récemment, Monsieur Badinter, avait combattu et obtenu l’abolition de la peine de mort. Lequel ou laquelle d’entres-vous aujourd’hui obtiendra dans le futur l’abolition des multimilliardaires (ou au moins de la misère) ??
Bruno