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Flora
Chapitre 3

Chapitre 3

Publicado el 2, nov., 2024 Actualizado 2, nov., 2024 Fantasy
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Chapitre 3

Rose, mon enfant, tu ne sais pas à quel point je suis triste d’avoir eu à te laisser. Je suis partie pour la France, à Paris pour être plus précise un jour peut-être que je t’expliquerai pourquoi, mais pour le moment, il y a plusieurs choses dont tu dois être mise au courant. D’abord, si tu lis cette lettre c’est parce que tu as vraiment besoin de savoir ce qui t’arrive. Le cadre qui contient cette lettre ne peut être ouvert que par toi Rose, en fait il ne peut être ouvert que si tu le veux vraiment et c’est ce qui est arrivé, car tu lis ces lignes. Au fond de toi, tu le savais.

Parmi les documents que j’ai cachés dans le cadre, il y a plusieurs choses. Pour commencer, dans une petite enveloppe, tu trouveras mon adresse à Paris, si un jour tu as besoin de venir me voir, fais-le sans hésiter.

Ensuite, il y a une chose que tu dois absolument savoir. J’aurais aimé t’en parler de vive voix, mais ça m’est malheureusement impossible. Tu trouveras ça totalement ridicule, mais c’est la pure vérité. Il n’y a pas vraiment de bon moyen pour te révéler ceci alors je ne tournerai pas autour du pot : tu as des pouvoirs magiques, un don du ciel. Tu es une Flora, un être surnaturel capable de faire pousser et régresser n’importe quelle plante à une vitesse extraordinaire. Mais c’est un don difficile à contrôler et c’est pour cette raison que je t’offre un collier, il est magique et peut t’aider à contrôler ce don enfoui au fond de toi. Je sais que cela doit être dur à digérer comme informations, alors, je te demande deux choses… Premièrement, maintenant que le cadre est ouvert, il n’y a plus aucun endroit sûr pour garder le collier, alors je te demande de toujours le porter, de ne jamais t’en séparer et de ne le prêter à personne. Deuxièmement, je voudrais que tu ne parles de ce don à personne ni que tu en fasses des démonstrations en public. Et aussi, fais attention à bien te contrôler et contrôler tes émotions, ça pourrait te mettre en danger.

Avec tout mon amour,

Émy Causivin, ta mère.

C’est la première chose que j’ai trouvée dans le cadre, une lettre signée par ma mère biologique. Premièrement, je n’en reviens toujours pas d’avoir trouvé une longue lettre ainsi que son adresse. Mais ce qui me choque le plus c’est la partie où elle m’explique que je suis capable le faire pousser les plantes très rapidement et que je peux les faire régresser. C’est tout simplement incroyable. Je ne sais pas comment réagir. Si le ton de sa lettre n’était pas aussi solennel, je croirais sans doute qu’il s’agit d’une blague, mais quelque chose au fond de moi me dit que c’est vrai, une petite voix dans ma tête qui n’a pas de mal à me convaincre que c’est vrai.

Je reste bouche bée quelques secondes avant de déposer la lettre sur la table devant moi.

À chaque dix secondes qui s’écoulent, je me répète en pensée que j’ai réussi, car même si une bonne dizaine de minutes est passée depuis que le cadre s’est brisé, je ne le crois toujours pas.

J’ai réussi.

J’ai réussi pour de vrai!

Je trouve le bout de papier dont ma mère parle dans la lettre, celui où sont inscrites ses coordonnées. Pourvu qu’elle n’ait pas déménagé. Mon regard s’est illuminé à la seconde où j’ai vu son adresse suivie d’un numéro de téléphone. J’ai réussi me dis-je encore une fois. Je vais enfin pouvoir la rencontrer. Je pleure presque de joie, mais lorsque, en continuant de fouiller le contenu du cadre, je trouve un collier. Un magnifique bijou en argent avec comme pendentif une émeraude très joliment sculptée. L’émeraude a exactement la même couleur que mes iris.

Je le soulève et le place devant un rai de lumière et pour pouvoir l’observer sous tous ses angles. Je ne sais tout simplement pas quoi en penser, d’un côté, mon bon sens me dit que c’est totalement impossible et que ma mère a sans doute voulu me faire une blague qui sait.  Elle a peut-être tout un sens de l’humour un peu spécial. Mais d’un autre côté quelque chose en moi sait que c’est vrai et que tout ça a du sens. Comme je n’ai rien à perdre, je me lève et me dirige vers le bord de la fenêtre de ma chambre, là où je garde mes plantes en pots. Mon petit coin de forêt intérieur que je garde tout au long de l’année, car depuis que je suis toute petite, j’aime sentir l’énergie que dégage la nature.

À l’aide de l’ongle de mon pouce, j’ouvre le fermoir du collier pour ensuite le passer autour de mon cou. Je sens une sorte de chaleur envahir mon corps en entier, une sensation de joie et de bonheur, je me sens heureuse et paisible. Je sens quelque chose de spécial parcourir mes veines, quelque chose de beau, de magique et j’aime ça. Cette sensation ne dure que quelques secondes, mais assez longtemps pour que je puisse l’apprécier.

Je sais ce que je dois faire pour faire pousser la plante qui est devant moi, ça me vient instinctivement. Je ferme les yeux et visualise la plante plus grosse et plus verte, plus en santé, pleine de vie et plus belle. Je sens à nouveau cette belle émotion qui m’a envahie quelques secondes plutôt. Je prends de grandes respirations et je laisse la magie qui parcourt mes veines prendre le contrôle de mon être et faire son travail. Encore une fois, la joie intense disparait rapidement. J’ouvre les yeux pour contempler mon travail et ce que je vois est tout simplement hallucinant. Je suis bouche bée une fois de plus. Je cligne des yeux à quelques reprises pour m’assurer que je vois bien et la plante et presque exactement comme je l’ai visualisé. Je vais jusqu’à me pincer pour m’assurer que je ne rêve pas.

Je suis émerveillée. Tout simplement émerveillée, devant ce dont je suis capable. Trop enthousiaste, je veux le faire encore et encore. Je fais grandir une deuxième plante, puis une troisième, puis une quatrième. Plus je recommence, plus c’est facile et rapide. À la huitième (et la dernière qui se trouve dans ma chambre), je n’ai même plus besoin de fermer les yeux et de visualiser la croissance de la plante, ça se fait presque tout seul.

Jamais je n’aurais cru à quelque chose d’aussi insensé, mais je me rends compte au fur et à mesure que j’ai toujours senti cette force intérieure. Comme si ce que je viens de faire était en moi depuis toutes ses années, mais que je n’y avais simplement pas accès. Non, je ne savais pas cela possible, mais en ce moment ça me semble tout simplement évident.

J’ai vraiment eu du mal à dormir cette nuit et en ce moment je me demande si je n’ai pas rêvé de tout ça. Je lève la tête pour constater que non, ce n’était pas un rêve. Il y a sur mon bureau le cadre et son contenu et il y a aussi mes huit plantes en pot bien alignées sur le bord de la fenêtre qui sont bien plus grandes qu’avant, elles dégagent une énergie nouvelle qui me remplit de bonheur.

Après une bonne dizaine de minutes à me tortiller dans mon lit pour me réveiller, je décide de finalement me lever. Ce qui n’est pas facile, car ça fait deux mois et demi que je peux me lever à l’heure à laquelle je veux. Je me tire donc des couvertures, puis me frotte les yeux pour avoir une meilleure vue.

Je me sens différente d’hier, je me sens même totalement changé. Comme si avant, il me manquait un morceau de moi-même et que maintenant il est là. J’imagine que le fait d’avoir en quelque sorte découvert ma vraie nature doit bien avoir une incidence là-dessus. De plus, j’ai découvert que ma mère biologique ne m’a pas totalement abandonnée (du moins elle semble le regretter) et ça me remonte un peu le moral en cette journée de rentrée scolaire.

Faire mon lit est une vraie torture puisque je meurs d’envie de sauter dedans à nouveau et de pouvoir profiter de quelques heures de sommeil supplémentaires. C’est spécial à quel point les journées d’école me donnent envie de rester dans mon lit. Ça m’est malheureusement impossible puisque l’autobus jaune doit venir me chercher dans moins de trois quarts d’heure.

J’engloutis un bol de céréales et un autre de fraises bien mûres avant de m’habiller en vitesse.

Ma mère qui vient de se réveiller et me salue pour ensuite me prendre dans ses bras pour me faire un gros câlin. Son geste me fait sourire. Je n’ai plus beaucoup de temps pour lui parler de ma découverte d’hier. Alors, je crois que nous allons avoir une belle conversation ce soir à l’heure du repas. Aussi, je vais devoir penser à ce que je vais lui dire, car je ne peux pas lui avouer tout ce que j’ai découvert, mais je crois qu’elle va être contente pour moi.

Moi : Maman est-ce que tu seras là ce soir, au souper? J’aimerais te parler de quelque chose.

Amélia : Oui, je finis de travailler à cinq heures.

Moi : Parfait, je pourrais faire le souper si tu veux.

Amélia : Ou bien, nous pouvons commander de la pizza pour célébrer cette nouvelle année scolaire qui commence.

Moi : Je trouve que c’est une très bonne idée. Pas l’année scolaire qui débute, je parle de la pizza.

Amélia : Merveilleux… et j’aime bien ton collier en passant, il te va très bien.

Je touche la pierre de mon collier avant de lui répondre.

Moi : Merci.

Je quitte la cuisine pour ensuite regagner ma chambre et procéder à la dernière étape avant de quitter la maison.

Je m’installe devant mon miroir et je brosse mon épaisse chevelure châtaine pour ensuite l’attacher en queue de cheval assez haute sur ma tête. Je contemple quelques secondes mon reflet dans le miroir et je me mets une crème hydratante sur le visage. Je masse mes joues du bout des doigts pour bien l’étaler. Toujours en fixant mon reflet, je passe mes doigts sous mes yeux. Puis, je remarque quelque chose d’étrange. J’approche ma tête du miroir. Je me regarde droit dans les yeux à quelques centimètres de la surface lisse. J’ai quelque chose de changé. Mes yeux ont changé de couleur. Ils n’ont pas vraiment changé de couleur, l’iris est toujours bien vert. Mais le vert de mes yeux semble plus vif, plus brillant, plus joli. Étrange. Je ne m’y attarde pas plus longtemps, car l’autobus scolaire doit passer dans quelques minutes et je dois aller l’attendre dehors.

Alors, au programme aujourd’hui français, histoire, éthique et culture religieuse et arts plastiques. C’est ce que je lis sur mon horaire à mon arrivée à l’école. J’imagine de nous ne ferons pas grand-chose aujourd’hui puisque c’est la rentrée et que cette journée-là, les enseignants ont l’habitude d’endormir les élèves avec des discours ennuyants. Et, je sais de quoi je parle, ça fait des années que je vis des rentrées scolaires.

 Je suis vraiment très contente de revoir mes amies, mais un peu fatiguée à cause d’un réveil assez… pénible. Ça fait dix minutes que je suis arrivée et j’ai déjà revu plusieurs personnes que je connais. Entre autres des élèves de ma classe et mes meilleures amies. Elles sont toutes là. Maude, Élizabeth et Katheryne. Elles ont toutes eu droit à un gros câlin. Quand même, je ne les ai pas vues depuis plus de deux mois nous méritons des retrouvailles dignes de ce nom.

Maude : Et puis, tu as passé de belles vacances?

Moi : Oui et j’ai déjà hâte à celles de l’année prochaine.

Maude : À qui le dis-tu…c’est quoi notre premier cours?

Élizabeth et moi : Français.

Maude : Quoi de plus merveilleux pour commencer l’année scolaire qu’un cours de français!

Moi : Je peux te faire une liste complète de choses plus merveilleuses pour commencer l’année scolaire. Si tu veux. À commencer par : ne pas aller à l’école ou encore rester dans son lit.

Elles rient à ma petite blague et se dirigent à nouveau vers leur casier respectif pour y prendre leurs fournitures scolaires toutes neuves au moment où la cloche sonne. Je fais de même à contrecœur, car je sais que le cours de français sera d’un ennui mortel.

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