

Flora Chapitre 23
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Flora Chapitre 23
Je
suis couchée et je suis très confortable, mais je ne sais pas où je ne suis ni
pourquoi je suis à cet endroit. Mon esprit est tout embrouillé. Où étais-je
avant de m’endormir? Au bout de quelques dizaines de secondes peut-être même
minutes, je commence à me souvenir. Le laboratoire, les scientifiques, Maxime
et le sédatif que je me suis pris dans la cuisse. Mon corps est toujours
engourdi par le produit et aussi par ma perte de sang énorme. Je me souviens
que lorsque j’ai utilisé mon don dans le laboratoire mon pouvoir a soulagé en
partie la faiblesse due à mon manque de sang, mais apparemment ce n’était que
temporaire puisque je me sens très mal en ce moment. J’ai mal partout en fait.
Chacun de mes muscles me fait souffrir.
Je
commence à distinguer des sons dans une autre pièce, je crois qu’il s’agit d’un
dîner ou d’un souper, car j’entends plusieurs personnes qui parlent en même
temps et aussi des bruits de fourchettes qui cognent contre des assiettes,
enfin, je crois. Je réussis à ouvrir les yeux et je découvre un assez vaste
salon et je comprends donc que je dois dormir sur le divan de celui-ci. Je ne
parviens pas à distinguer les voix qui proviennent de la cuisine sauf une, la
voix de Maxime. Je comprends donc que je suis chez lui. Mon corps toujours
aussi faible a du mal à m’obéir, je tente en vain de me lever, mais mes bras et
mes jambes sont trop engourdis. Je tente de bouger une seconde fois, après une
ou deux minutes et je réussis, mais mon corps a du mal à me supporter. J’avance
donc très lentement en m’appuyant sur les murs et les meubles. Je réussis à
entendre des bribes de la conversation en cours.
Je
continue de suivre les voix et je m’arrête devant une porte légèrement
entrouverte. J’allais pousser la porte et me montrer, mais j’entends quelque
chose qui me fait arrêter.
Amandine
: Euh, les garçons, j’ai quelque chose à vous demander, je ne sais pas vraiment
comment formuler cette question, mais je vais faire de mon mieux… Votre
grand-père avait un don assez particulier.
Un jour, il m’en a parlé et m’a dit que ce don se transmet de génération
en génération depuis des siècles, mais que parfois il n’apparaît pas dans une
génération. Alors, je n’en ai pas été
témoin, mais il m’a dit que je peux transmettre ce don à un ou à plusieurs de
mes enfants. Je n’y ai jamais vraiment cru, mais je dois vous poser la question
et vous devez me répondre. Est-ce qu’un d’entre vous est capable d’entendre les
pensées, des autres je veux dire?
Je
m’approche de l’entrebâillement pour voir à l’intérieur de la pièce. Il y a
sept personnes à table, la mère et le père de Maxime ainsi que ses quatre
frères. Le père et les frères de Max ont tous un regard hébété et interrogateur
envers la seule femme à table, mais Maxime, lui il regarde le sol et prend la
parole.
Max
: Moi, dit-il d’une voix à peine audible.
Tous
les regards se tournent vers lui, mais il ne bouge pas et continue de regarder
le sol.
Amandine
: Maxime, dis-moi que tu dis la vérité.
Il
lève la tête et regarde sa mère droit dans les yeux.
Max
: C’est vrai je peux savoir absolument tout ce que vous pensez en ce moment.
Amandine
: Qui est au courant?
Max
: Tous ceux qui sont autour de cette table… Et celle qui est derrière la porte,
ajoute-t-il en jetant un coup d’œil dans ma direction.
Je
doute fort qu’il m’ait vue ou entendue arriver, je suis en général très
silencieuse. Il a dû m’entendre me réveiller grâce à son don.
Je
crois que je n’ai plus de raison de rester dans l’ombre. J’ouvre doucement la porte et Maxine est le
premier à me voir, car tous les autres sont dos à moi ou en train de le fixer.
Il se lève et vient me rejoindre. Il est
à environ deux pas de moi et j’ai soudain une petite faiblesse et je manque de
tomber par terre parce que je ne prenais plus appui sur un mur. Heureusement, Max agrippe mon bras in
extremis avant que je ne perde complètement l’équilibre.
Moi
: Merci.
Amandine
se lève et me regarde.
Amandine
: As-tu entendu la conversation que nous venons d’avoir?
Moi
: Oui.
Max
: Mais elle le savait déjà, je lui ai dit lorsque nous étions à Paris.
La
mère de Maxime me regarde d’un regard que je ne saurais comprendre. Son regard
semble interrogateur, mais aussi un peu en colère. Le père se lève et vient
rejoindre sa femme et pose ses mains sur ses épaules et me lance un regard
inquiet.
Damien
: Crois-tu avoir besoin d’aller à l’hôpital?
Sérieusement,
son fils vient de lui avouer son plus grand secret et c’est à propos de moi
qu’il s’inquiète. C’est vrai que je suis un peu amochée, mais quand même!
Moi
: Je devrais m’en remettre, dis-je embarrassée.
Damien
: Tu es sûr, car Max m’a expliqué du mieux qu’il pouvait ce qui s’est passé et…
je dois t’avouer que je suis sous le choc.
Moi
: Même si ça ne paraît pas vraiment pour le moment, je suis faite forte. Ne
vous inquiétez pas pour moi.
Damien
: Très bien, mais fais-moi signe si tu veux, je peux t’emmener à l’hôpital en
quelques minutes.
Moi
: J’apprécie, mais ils ne m’ont pas blessée.
Amandine
: Tu voudrais manger quelque chose ma belle?
Moi
: Oui, j’aimerais bien.
Amandine
disparaît dans la cuisine pour me préparer une assiette et Maxime me fait signe
de venir m’installer à table et m’aide à m’y rendre. Il me fait asseoir là où
il était il y a quelques instants et déplace son assiette vers la droite où il
y a un espace libre et sans chaise. Il se retourne vers une armoire d’où il
sort une chaise pliante qu’il déplie à mes côtés et s’y installe. Amandine
réapparaît et m’apporte une assiette bien remplie, je ne sais pas si je vais
être capable de tout manger. Je remercie chaleureusement la mère Maxime et elle
ajoute :
Amandine
: Il manque cruellement de filles autour de cette table.
Je
ris et je commence à manger alors que tous les autres recommencent à manger.
Les conversations reprennent et les frères de Maxime lui posent plein de
questions à propos de son don et lui demandent d’en faire des démonstrations.
Il révèle donc à voix haute les pensées des sceptiques. Puis, les minutes
passent et l’un des frères de Maxime me demande pourquoi je dormais sur le
divan. J’ai réussi à détourner la conversation, car je sais que seul Max et son
père sont au courant de ce qui s’est passé (et encore, Damien ne connaît pas
toute la vérité et c’est mieux ainsi) et je ne veux pas la révéler à tout le
monde. J’ai quand même dû dire que l’on m’avait planté un sédatif dans la
cuisse et que c’est pour ça que je ne suis pas au sommet de ma forme. Tous paraissaient
très impressionnés que je me sois fait administrer un sédatif. Je dois avouer
que ce n’est pas une expérience des plus plaisantes. L’un des frères de Maxime
m’a même dit qu’il me trouvait vraiment « badass ». Je dois avouer que je suis
flattée.
À
la fin du repas, tout le monde s’est levé de table pour amener son assiette sur
le comptoir, mais une fois de plus, j’aurais dû m’appuyer à un mur, car j’ai
encore perdu l’équilibre. Malheureusement, cette fois-ci, Maxime n’était pas là
pour me retenir alors, je me suis écrasée sur le sol comme un chiffon.
Heureusement que je n’avais plus l’assiette dans les mains sinon je crois bien
qu’elle se serait brisée.
Max
: Rose, je crois que tu devrais t’asseoir, viens allons dans ma chambre. Nous
serons plus tranquilles.
Maxime
m’aide à monter à l’étage, où se trouve sa chambre et m’ouvre la porte de
celle-ci. Cette pièce est très minimaliste. Mur gris, couvre-lit blanc, bureau
blanc et une petite chaise noire. Les seules touches de couleurs sont les
vêtements qui tapissent le sol. Il se dirige vers le lit toujours en m’aidant à
marcher, il retire un chandail sale qui y traînait et m’invite à m’y asseoir.
Ce que je fais sans hésitation après avoir retiré mes chaussures. Je suis
assise en indien sur son lit et il ramasse tous les vêtements sales sur le sol,
rapidement et en silence. Puis, il vient s’asseoir à mes côtés, il fixe
longuement mes yeux et je fais de même. Je ne sais pas quoi dire et lui non
plus. Puis, après une bonne dizaine de secondes, j’avance mon visage vers le
sien, il fait de même et nous nous embrassons longuement.
Malheureusement,
notre élan est freiné par une étrange constatation que je fais. Une petite
fleur vert
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