

Flora Chapitre 22
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Flora Chapitre 22
Ils
ont réussi à me faire entrer dans leur camionnette. Ils m’ont couché et attaché
sur une civière je ne peux plus du tout bouger. Je me suis réveillé comme ça
sans trop savoir comment j’ai pu me retrouver là. Combien de temps il s’est
écoulé entre la scène du cours d’éducation physique interrompu et maintenant,
je n’en ai aucune idée. Comment me sortir de cette situation je n’en ai aucune
idée. Ce qu’ils veulent faire de moi je n’en ai aucune idée. Tout ce que je
sais c’est que je dois trouver un moyen de m’échapper et maintenant!
Ils
ont remarqué que je me suis réveillée et j’entends l’un des hommes le dire à
l’autre « juste à temps ». Je sens que la camionnette s’immobilise brusquement
et quelques secondes plus tard les doubles portes en face de moi s’ouvrent et
quelqu’un tire vers l’extérieur. Un soleil éblouissant m’aveugle. Une fois que
mes yeux se sont ajustés à la forte luminosité, je peux voir ce qui se passe
ici. Je suis dans un petit stationnement derrière ce qui semble être un
entrepôt abandonné. Les nuages ont fait place au soleil, un soleil très chaud,
qui me réchauffe la peau. Le soleil est très haut dans le ciel, il doit être
autour de midi. Environ quarante-cinq minutes du moment où mon esprit m’a
lâché. Je suis en position d’extrême vulnérabilité et je n’aime vraiment pas
ça. Des hommes en sarrau s’approchent de moi. Et je ne vois plus les deux
hommes qui m’ont emmenée ici. Ils sont très grands et portent tous des
lunettes, leur nom est écrit sur leur sarrau.
Moi
: Laissez-moi partir, dis-je à qui veut bien l’entendre.
Un
dénommé Erik : Non malheureusement, il nous est impossible de vous laisser
partir. Après tout le chemin que nous avons parcouru pour vous retrouver.
Je
remarque son accent français et je comprends ce qu’il veut dire par là.
Moi
: Et pourquoi avoir parcouru tout ce chemin, dites-moi?
Erik
: Car vous êtes très spéciale jeune fille. Votre mère vous a transmis un don,
par sa génétique, mais aussi par un collier doté d’une magie très puissante et
mes collèges et moi-même voulons à tout prix découvrir comment cette magie
fonctionne.
Moi
: De quoi parlez-vous lorsque vous dites « à tout prix ».
Erik
: Je veux dire que votre vie ne nous importe que très peu. Et maintenant, si
vous le voulez bien, arrêtez de poser des questions, je vous en serais très
reconnaissant.
Ma
vie ne lui importe peu, comme dans le livre sur les nymphes. Mais dans ce cas
il voulait absolument tuer sa femme. Et aussi, qu’est-ce que les scientifiques
tentent de trouver? Je trouve qu’ils ont trop d’estime envers la dissection. Je
crois que même si je ne suis pas totalement humaine, mon organisme doit être
assez semblable.
Je
poursuis donc la conversation, question de l’énerver un peu plus (et aussi
d’avoir quelques réponses à mes questions même si je ne compte pas trop sur eux
pour me donner de l’information).
Moi
: Non, je ne veux pas arrêter de poser des questions, dites-moi où nous sommes.
Erik
: Dans le stationnement de notre centre de recherche, le centre de recherche
sur les anomalies humaines, mais nous allons maintenant entrer à l’intérieur.
Moi
: Je trouve cela très insultant de me traiter comme une anomalie humaine.
J’essaie
de garder un brin d’humour, mon seul moyen pour me protéger dans ce genre de
situations absurdes, mais c’est assez difficile de ne pas hurler en espérant
que quelqu’un m’entende et vienne me sauver. Si seulement c’était aussi simple.
Quatre
hommes prennent chacun un coin de la civière qui ne semble pas avoir de roues
(très mal pensé, les ambulanciers ont une bonne longueur d’avance sur eux) et
me portent jusqu’à l’intérieur de leur laboratoire. Nous entrons dans une
grande pièce d’un blanc immaculé, un classique, malgré l’aspect délabré de la
bâtisse. Je me sens comme dans un film d’horreur où les scientifiques fous
veulent disséquer quelqu’un, ce qui, je crois, est le cas.
Ils
me transfèrent de la civière à une chaise longue inclinée, comme celles des
dentistes, mais en plus effrayante, puisqu’elle possède d’énormes sangles pour
retenir quelqu’un. Alors que les scientifiques font le transfert, je tente de
me débattre puisque c’est à ce moment où j’ai le plus de chances de m’enfuir.
Les deux personnes qui me retiennent ont de la difficulté à garder leur prise
sur moi, alors que je continue à me débattre. Deux autres personnes s’ajoutent
à mes adversaires et réussissent à me maîtriser et à me faire asseoir sur le
grand fauteuil et à attacher les grosses sangles autour de mes poignets, mes
bras, mes chevilles, ma taille et sous ma poitrine. Je ne peux bouger que mon
cou et déplacer légèrement les genoux. Merde, merde et re-merde!
Erik
: Très bien, commençons par les présentations, voici Paul et Joshua, dit-il en
me montrant les hommes qui m’ont emmenée ici. Le plus grand étant Joshua et le
plus menu est Paul. Ensuite, il y a Cédric, Kevin, Martin et Stéphane,
ajoute-t-il en désignant le reste de l’équipe de monstres en sarraus.
Son
sourire narquois et ses fausses politesses me donnent envie de le frapper au
visage. Malheureusement, je ne suis pas dans une position optimale pour le
frapper puisque je suis clouée à une chaise.
Moi
: Je ne répondrai pas à vos questions.
Erik
: Ce n’est pas très gentil de nous compliquer la tâche, mais ne t’inquiète pas,
ce n’est pas la totalité de notre recherche qui dépend de ta collaboration ma
chère.
Je
lui jette un regard noir et n’ajoute rien.
Il
me fait tellement peur. Cette situation me fait beaucoup trop penser à
l’histoire de la Flora qui a passé à deux doigts de se faire disséquer vivante,
mais du point de vue de la victime.
Kevin
: Bon, ça suffit le papotage, nous avons des réponses à trouver.
Sur
ce, il se retourne et revient avec un stéthoscope. C’est tout? Il v
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