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10 x 20 minutes pour refaire mon monde des réseaux sociaux

10 x 20 minutes pour refaire mon monde des réseaux sociaux

Published Jan 8, 2024 Updated Sep 20, 2024 Technology
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10 x 20 minutes pour refaire mon monde des réseaux sociaux

C’est le temps que j’accordais en atelier d’écriture. 20 minutes pour écrire un texte de 300 mots, 20 minutes pour lire les œuvres et 20 minutes pour en parler. 

Je me suis inspiré de cet exercice, en plongeant dans ma baignoire, pour une traversée en solitaire des réseaux sociaux. 20 minutes de lecture sur une plateforme et 20 minutes pour déchiffrer ce que cela m’a apporté.



Photo de Brett Sayles, Pexel

 

Facebook

20 minutes après être resté sur Facebook, qu’en ai-je retenu ? 

Beaucoup de publicités sur tout et n’importe quoi. C’est un peu l’avantage de limiter le suivi du site de Mark, les publicités sont très peu pertinentes et cela m’évite de suivre les liens d’appel commerciaux. 

En dehors de cela, qu’ai-je vu, lu, retenu : pas grand-chose.

Des femmes de renom sont dénudées par l’IA, ou du moins habillées d’une peau numérique de style latex, imitant une robe moulante, et plus ou moins entrouverte. Leur corps n’est pas réellement le leur, mais qu’importe. Le pire vient sans aucun doute des réactions et des partages frisant l’indécence, plus que l’image elle-même. Bien que cette dernière constitue ni plus une agression en regard de la personne. 

Des recettes de cuisine, les mêmes qui tournent.

Des citations, personnelles ou de célébrités qui ne les ont jamais dites, des partages d’images, des trucs, des machins. Rien qui ne m’ait donné la moindre envie de cliquer pour ouvrir un reportage, un article. 

Des « réels » de gags, d’aguicheuses, de trucs à acheter.

Des bandeaux « vous connaissez peut-être » ; non. Autant chercher moi-même si mes connaissances sont sur Facebook ou jeter un œil sur le mur de celles avec lesquelles je suis déjà en relation.

Finalement, 20 minutes de perdues sur Facebook. Les seules interactions intéressantes sont celles que je suis allé chercher en allant directement sur les profils des intéressés pour passer ensuite en messagerie.

 

Instagram

Tout dépend de ce que l’on veut faire, y trouver. Cela reste malgré tout très pauvre en termes d’échange. Instagram est surtout là pour montrer, commenter plus qu’autre chose. Le paradis des influenceurs et notamment des influenceuses. Avec les dérives que l’actualité a révélées. 
La course aux followers est impressionnante. Comme sur X, la carotte, c'est le ratio. Je te follow, tu me follow, je ne te follow plus, discrètement après quelques jours. Parce que le principe pour être influenceur, c'est de suivre le moins de personnes, tout en étant suivi par un maximum. Bienvenue au temple de l’hypocrisie.
J’ai fermé mon compte photographe, fermé celui de chroniqueur et sur le dernier en place, je dois avoir deux publications…

Cela dit, Instagram reste un bon moyen pour suivre des comptes sympathiques en photo, critique de livre, voyage, mais uniquement pour cela. Suivre une personne, être suivi. Pas pour discuter.

C’est chronophage et plutôt un voyage organisé par Meta.

Un voyage organisé par Meta.


Photo de Süleyman Şahan, Pexel

 

Twitter/X

C’était ma plateforme de prédilection avant qu’Elon Musk ne vienne y fourrer son nez et ses dollars. Aujourd’hui, le test de 20 minutes était une souffrance. Et encore, j’avais fait un gros tri en bloquant massivement les comptes des complotistes, platistes, trollistes…

Du cul, de la haine, de la médiocrité. Vite, passons sur le fil « abonnements ». Ouf de la pub, c’est dire. Mon dernier billet, datant du 17 novembre dernier, témoigne de ma désaffection. En dehors que quelques comptes, encore, je ne trouve plus vraiment d’intérêt désormais au X. D'ailleurs, en parlant de X, il vaut mieux éviter de jeter un œil à la messagerie. Du cul, du cul, du cul. Et, pas du propre, du bien gras, on se croirait aux Rungis du sexe.

Heureusement, les quelques comptes que je suis sont interessants en termes de partages photographiques, mais ça s’arrête là. X est dorénavant reconnu pour être un réseau suicidaire dès lors que vous désirez débattre d’un sujet plus ou moins sensible. Une armée de trolls se tient derrière les écrans quand il ne s’agit pas de néo-gourous autoproclamés spécialistes en tout, soutenus par une milice d’extrémistes, de droite comme de gauche.

Twitter est mort, assassiné par X et son corps putréfié grouille d’une vermine sans nom qui lui donne cet air d’avancer.


Photo de Kelly Sikkema, Unsplash

 

Quora

Je vous laisse méditer sur les sujets mis en avant : 
- Qu’est-ce qu’un « pied noir » ?
- La nationalité suisse est-elle une bonne nationalité et pourquoi ?
- Quelle est la vérité brutale sur les gens ?
- Que signifie l’acronyme SOS ?
- Que pensez-vous des femmes qui ne portent pas de culotte sous leur robe ou sous leur jupe ?

Désirez-vous vraiment perdre 20 minutes ? En voilà un titre à la Quora, bien que la réponse soit dans le titre.

 

Reddit

- Why doesn't McDonald's update its menu anymore?
- How can animals drink river or lake water safely when humans can't?

Je suis encore sur Quora ou quoi ? Heureusement, il y a un onglet pour choisir les thèmes. Certes, mais les sujets sont sensiblement du même ordre. Le tri à faire est fatigant. Tout ça pour lire un texte qui n’apporte rien et des commentaires qui ne sont là que pour l’algorithme. Tu veux gagner en visibilité alors, tu likes, je like, nous likons. Et, après ? Je commente, tu commentes, nous commentons. OK, next.

On est sur le registre de l’hypocrisie pour la majorité des sujets, du maquillage numérique et il faut encore une fois bien gratter pour trouver des choses intéressantes.

 

Mastodon et Bluesky

Volontairement mis dans le même panier, car sensiblement identiques, c’est sur ces deux plateformes que je Tweete, puisque Elon m’a privé de Twitter. C’est deux plateformes sont l’idéal pour le microblogging. Je passe sous silence MicroBlog justement, parce que si vous n’êtes pas américain, vous n’existez pas.

Mastodon a pris son envol comme le Dumbo des réseaux bien avant le tir au pigeon d’Elon Musk sur l’oiseau bleu. Cependant, il s’est carrément mis en orbite avec la politique du milliardaire. Pourtant, il reste encore bien en deçà de ses possibilités en raison d’une sale habitude que les maîtres Sith ont implantée dans les mœurs : plus facile, plus séduisant, plus rapide sont les Facebook et X.

BlueSky est bâti de la même façon que Mastodon. C’est le Twitter des débuts, d’ailleurs, c'est le créateur Twitter qui est derrière. J’y suis aussi et constate qu’il souffre du même problème que Mastodon : n’espérez pas gagner des masses de followers. Mais, est-ce vraiment ce que vous cherchez ?

J’ai rejoint Mastodon et Bluesky, car je me moque bien d’avoir des milliers de personnes qui scrutent mes messages. J’ai eu cette chance comme photographe d’avoir des milliers de suiveurs. Une chance non pas pour le nombre, mais pour constater ce que cela fait d’avoir sans cesse des notifications, d’avoir un mur illisible.

Je préfère moins de followers, si en revanche, je peux dialoguer avec eux plutôt que de rater des discussions ou devenir de ceux qui se mettent à snober ceux qui ne sont pas à leur niveau. Ainsi, j'ai vu des confrères devenir comme cela. Fermer un compte pour en ouvrir un propre ne m’a jamais fait peur. Je dois en être à mon troisième Facebook et troisième X.

D’autres auteurs aussi ont fait ce pari, à l’image d’un médaillé de renom des arts et des lettres passé sur Mastodon. Quelques-uns ont abandonné leurs comptes X, Facebook, Instagram et les milliers de followers. Le raisonnement est le même : qui m’aime me suive.

Micro blogging, ne sert pas publier des textes pour la postérité, mais pour partager des brèves.


Photo de Plann, Pexel

 

LinkedIn

C’est pro. Du Pro, par les pros, pour les pros. C’est tellement Pro que le réseautage embaume la plateforme à plein nez. Il suffit pour cela de jeter un œil aux tarifs. LinkedIn n’y va pas avec le dos de la cuillère, pas même celui de la louche. Et, la base Premium ne vous apporte pas grand-chose si ce n’est de défouler les gens qui ont regardé votre profil. Ça valait le coup de lâcher presque 30 € pour ça ?

On y trouve de quoi lire, s’instruire, se former. On y trouve des compétences, un avenir professionnel, parait-il. Encore faut-il être dans les papiers, introduits, et ne pas avoir l’inverse de ce qu’on peut y lire. Si l’on prend l’exemple du management, par exemple, c’est tout beau, tout rose. Les managers, les recruteurs sont débordants de bienveillance. Un employé heureux est un employé qui produit de la richesse, bla, bla, bla. Mon PDG ne devait pas être sur LinkedIn quand il a liquidé la boîte après avoir vidé la caisse. Ma directrice ne devait pas être sur LinkedIn quand elle faisait, fait ?, tourner sa boite à grand coup de recrutements pour remplacer la chair à canon morte au champ d’honneur.

Une fois encore, les sujets sont à chercher, trier. L’algorithme est remplacé par le réseautage, mais cela reste une plateforme instructive et tournée vers l’enrichissement personnel. Je parle bien du cerveau, pas du portefeuille.

 

Medium

J’y suis. Le truc est plutôt bien pensé. Mais, il a sa déviance lui aussi. En effet, Medium France est parti en emportant nombre d’auteurs dans le sillage de son départ ou de son naufrage. Quelques irréductibles dont je faisais, fais ?, encore parti, tente d’écrire en français, néanmoins nous sommes de plus en plus rares. Et, comme l’annonce la plateforme : les textes qui ne sont pas en anglais (américains) ne sont pas mis en avant, pas plus que leurs auteurs.

Qui plus est, vos textes sont rentabilisés sous réserve de prendre l’abonnement d’environ 5 € mensuels. Ce qui veut dire que chaque mois, vous devez produire des textes destinés à être lu par le plus grand nombre pour couvrir votre propre abonnement, puis espérer gagner de l’argent.

Vous voyez venir le travers : pour gagner quelques centimes, les textes se mettent à pulluler et la langue de Molière se raréfient. Cependant, il reste des sujets et des auteurs très intéressants qui ne tombent pas dans la facilité à produire des textes de mentorat « comment gagner des followers », « comment écrire sur Medium pour être populaire », « Follow me Follow back ».

Le concurrent de Panodyssey, mais le concurrent pas friendly du tout pour les frenchies. Il convient de maintenir un tri actif des personnes que l’on suit.

 

Panodyssey 

Des textes choisis, des auteurs choisis, des notifications choisies en fonction des auteurs et plus précisément par rapport à chacune de leurs Creatives Rooms ! Si ça, ce n'est pas de la sélection personnelle. Des textes 100 % bio, élevés au grain, en plein air.

Voilà qui change tout. Avec Panodyssey, vous reprenez la main sur ce que vous avez envie de lire. 

Si j’ai découvert quelques autrices et auteurs remarquables sur Medium, c’est sur Panodyssey que j’ai trouvé le plus de pépites. Certaines plumes sont d’ailleurs sur les deux plateformes, mais c’est sur Panodyssey que je me sens le mieux pour les suivre. Pas de pub, mon choix quant à qui suivre, que suivre, des dessins, des textes, de l’humour, des articles de fond, de l’actualité. 

Cerise sur le gateau, Panodyssey se fend desormais d'un flux d'actualité pour y partager et donc lire et commenter des textes court comme ce bon vieux Twitter !

Alors oui, c’est nouveau, c’est tout beau et les choses se mettent en place doucement. Le système de monétisation pour les auteurs, d'ailleurs, est en plein bouleversement, mais il évolue dans le bon sens. La plateforme s’améliore cesse en fonction des remontées. Les auteurs sont accessibles comme l’équipe derrière Panodyssey.

Soyons franc, j'avais délaissé la plateforme pour Medium. Puis Alexandre m’a apporté des éclaircissements sur le cap, les évolutions et les valeurs défendues par une plateforme française, européenne, mondiale. Le tiercé gagnant dans l’ordre tant pour les lecteurs que les auteurs. L’un n’allant pas sans l’autre.

Panodyssey, c’est donc la plateforme qui monte, monte. Celle que beaucoup vont empêcher de monter, monter. À vrai dire, Panodyssey, c’est ce que vous en faite. J’ai mes autrices, mes auteurs, mes dessinateurs dans mes propositions de texte. Si je veux aller en chercher d’autre, libre à moi de regarder les dernières publications. Panodyssey c'est retrouver le goût de l'aventure, de l'évasion.
Pas besoin d’écarter les fesses publicitaires pour voir le maillot culturel, j’ai directement accès à la matière première pour tisser mon lien avec les auteurs.

Panodyssey c'est une invitation au voyage, au pays qui me ressemble.


Photo Pixabay

 

Verdict

Qu’ai-je appris de ces quelques réseaux ? Rien. Rien, ou plutôt si, les algorithmes nous proposent des sujets mis en avant par des cookies, des pubs, des trolls, des likes qui eux-mêmes ne servent qu’à vous cibler pour mettre en avant les partenaires commerciaux… 

J’ai appris que j’avais perdu beaucoup de temps et que l’eau dans ma baignoire est aussi glacée que moi.

J’ai appris que pour le micro-blogging, je resterai sur Mastodon et BlueSky.
J’ai appris que professionnellement, je peux compter sur LinkedIn.
J’ai appris que si je veux lire et me faire plaisir, Medium peut y contribuer, pour suivre quelques rares auteurs (avant qu’ils ne cèdent aux sirènes américaines).
J’ai appris que je gagnai surtout du temps, du plaisir à lire et écrire sur Panodyssey. Que j’étais certain d’y trouver de quoi contenter ma soif et ce quel que soit le registre de mes envies de lecture !

Cette analyse ne vaut bien sûr que pour celui qui l’a écrit, tout comme mon classement :
- Lire, écrire, partager : Panodyssey, Medium, LinkedIn ;
- microblogging : Panodyssey, Mastodon, Bluesky.

Je cherchais de la lecture sans pub.

Je cherchais à choisir qui suivre et que suivre.

Je cherchais des dessins, des textes, de l’humour, des articles de fond, de l’actualité.

J’ai trouvé Panodyssey.

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Comments (23)

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Jean Michel Joubert 8 months ago

bien vu pour les différents réseaux sociaux, surtout FB où je publie de temps en temps des bêtises ( les miennes exclusivement ) je tente ma chance ici, on verra bien.

Je me fais plaisir du coup parce que le plaisir, c'est la vie !

https://www.linkedin.com/posts/alexandreleforestier_craezatif-aezducatif-culture-activity-7150509916842053633-25Z8?utm_source=share&utm_medium=member_desktop

J'imagine qu'un jour le monde de la Culture de la rue de Valois et le monde de l'éducation vont renouveler leur habitudes pour partager leur numérique de manière ludique et sympathique ici, plutôt qu'ailleurs...

😀

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Snakecroqueur 10 months ago

Pour avoir contoyer certains réseaux, voici mon ressenti de nos jours :

Facebook : c'était bien au début pour l'aspect amis, copain, famille. On partageait des souvenirs, des photos (qui avec la loi américaine ne protège pas ton droit à l'image... ) ou des moments de ta vie. Bref, il remplaçait les mail et les différents messagers. Maintenant, c'est pub, chaine de l'amitié, pub, une recette de cuisine, pub, chaîne de l'amitié... A déjà dit ? Pardon....

Instagram : Permet de partager des photos rapidement mais le dialogue est très limité. Coin sympa à priori pour les artistes, mais pour avoir essayé de poster un texte dessus avec un peu de gueule, c'est une galère sans nom. Il faut du graphique facile à partager, pas de texte.

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Snakecroqueur 10 months ago

Linkedin : Réseau pro. Oui .. mais parfois non. Ce réseau était prévu à la base pour le recrutement et (ou) proposer des postes dans sa société. Maintenant, c'est de la pub de pro, de la pub de "j'ai fais tel projet, regardait comme il est est beau et comment je suis trop fort pour le faire", de la pub de "je sais faire ça, venez m'acheter mes services". Bref, cela devient du commerce de pro.

X, ou twitter : J'ai jamais trop fréquenté ce réseau. Trop limité. Les politiques et célébrités s'en servaient pour passer un message court rapidos et ça n'a jamais était mon truc de les suivre. Surtout après les "un twit à fuité", où il fallait comprendre que c'était un coup de pub et non une bourde de apple ou un politique.

Les autres réseaux, je ne les connait pas.

Panodyssey : Réseau dédié aux artistes et écouté des artistes. En constante amélioration, qui fait qu'il est devenu fluide, facile à utiliser. Pas de pub en lecture comme à l'utilisation quand on post. Référencement directe sur les google et cie (test fait dernièrement avec ia de bing, qui m'a trouvé en tant qu'ecrivain et principalement sur panodyssey). Et maintenant une appli qui sort qui s'améliore aussi.

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Jean-Christophe Mojard 10 months ago

Exactement, nous sommes dans le même ressenti. À chacun, désormais, de faire son choix. Personnellement, entre perdre mon temps et le prendre, j’ai choisi.

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Snakecroqueur 10 months ago

En général, je poste mes textes ici et je fais de la pub de mes textes sur les autres réseaux. L'interaction s'arrête là la plupart du temps

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Jean-Christophe Mojard 10 months ago

C’est ce que je fais désormais. Et que de temps retrouvé pour savourer des madeleines désormais.

Cher Jean-Christophe, m'autoriseriez-vous d'en faire une traduction en anglais et en espagnol pour la disséminer ? Pour l'anglais, je voudrais utiliser DeepL, pour l'espagnol, je voudrais la faire traduire par l'équipe de notre partenaire l'agence de presse espagnole Agencia EFE pour avoir un texte irréprochable. Voilà, c'est une idée.

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Jean-Christophe Mojard 10 months ago

Semez cher Alexandre, semez les graines de Panodyssey. Faites du cotre, un brick, un galion, une caravelle.

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Yann Rigo 10 months ago

Bonjour Jean-Christophe,
Un grand merci pour cette superbe analyse.
Elle est très bien argumentée et va permettre à de nombreux auteurs/lecteurs de trouver leur chemin.

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Jean-Christophe Mojard 10 months ago

Bonjour Yann. Si cela se fait, un pas après l’autre, un lecteur et un auteur après l’autre, alors j’en serais heureux.

Yann, nous allons illustrer nos travaux EU avec cette publication et ses commentaires.

Il n'y a pas meilleure illustration pour mettre en lumière nos actions et leurs impacts actuels et futurs.

C'est vraiment fantastique ce qui se passe dans ce laboratoire créatif.

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Luce 10 months ago

« les choses se mentent en place doucement »… « se mettent »? non ? 😉

Je suis stupéfaits. Cette analyse, ce comparatif et ces retours d'expériences sont des plus précieux. Même moi, qui aurait pu - dû le faire - je ne l'ai pas poussé ainsi. Je vais pouvoir m'appuyer dessus pour poursuivre le travail d'explication autour de ce que nous faisons, vivons et pourquoi. Ce que nous faisons est complexe, difficile et héroïque par ce que nous sommes à contre sens des standards économiques, techniques, financiers et sociétaux sur les réseaux. Les pièges sont nombreux, et nous ne sommes pas aider par les barons conservateurs du secteur et de la Culture. Mais notre force est cette énergie, détermination et engagement entre les créateurs que vous êtes - et vous Cher Jean-Christophe - et nous les développeurs. Nous sommes des pionniers et des premiers de cordée. Nous prenons les risques mais la récompense n'en sera que plus satisfaisante. Si vous me le permettez, j'aimerai vous présenter à notre partenaire Agencia EFE pour organiser le moment venu une interview...

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Jean-Christophe Mojard 10 months ago

Et je serai fier de dire « j’étais là », même si récemment, il aura fallu venir me rechercher, avec de bons arguments, lorsque je m’écartais de la cordée. Ma décision est prise, je m’y tiens. 2024 sera pour moi une année Panodysséenne et je pense bien incrémenter longtemps le compteur des années.

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Jean-Christophe Mojard 10 months ago

Oui, cela m’aura permis justement de pratiquer ailleurs, afin de revenir pour parler, écrire, en toute connaissance de cause. Belle soirée, nuit pour vous, également.

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Bernard Ducosson 10 months ago

Très belle analyse quoique je ne connaisse pas certains réseaux ici analysés. Mais je retiens ton bel hommage à Panodyssey et ce que tu en retires, tant il est valorisant pour l'auteur dans l'ombre...dans l'espoir de sa lumière ! Un grand merci au fils prodige.

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Jean-Christophe Mojard 10 months ago

Je me ferais sans doute taper dessus par les trolls pour fayotage, biais… qu’importe, j’assume, car c’est mon choix, mon analyse personnelle en fonction de mon expérience, de mes usages.
Alors, je persiste et signe, parce que sincèrement, je pense que je resterai sur Panodyssey. J’attends même de vivre son avenir, avec la rémunération des auteurs, pour décider de ce que je fais de mon site personnel.

Cher Bernard, nous avons là de la très très haute voltige. Le monde aseptique des entrepreneurs de la startup nation experts du "content digital marketing" aux grosse levées à la Critéo de la belle époque - tout ce que je déteste les sangsues du numérique - devrait lire ce texte flamboyant avant de nous prendre la tête avec leur technique affreuse de growth marketing and Co et leur pauvre vision éthique - le nouveau mot à la bouche de ces gens... Quand aux investisseurs de la merveilleuse startup nation je n'en parle pas, ils n'ont jamais rien compris au secteur - comme pour la musique au passage - ils devraient le lire et le relire pour se former un peu. Impressionnant !

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