Congratulations! Your support has been successfully sent to the author
I Love You Phillip Morris (Glenn Fincarra et John Requa, 2009)

I Love You Phillip Morris (Glenn Fincarra et John Requa, 2009)

Published Aug 27, 2020 Updated Aug 27, 2020 Culture
time 1 min
0
Love
0
Solidarity
0
Wow
thumb 0 comments
lecture 146 readings
0
reactions

On Panodyssey, you can read up to 30 publications per month without being logged in. Enjoy27 articles to discover this month.

To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free! Log in

I Love You Phillip Morris (Glenn Fincarra et John Requa, 2009)

"I love you Phillip Morris" est à peu près le seul point d'ancrage de la vie rocambolesque et tapageuse de Steven Russell, un personnage d'escroc et d'imposteur mythomane haut en couleurs capable de se faire passer pour à peu près n'importe qui et de s'inventer 1000 vies (et qui a réellement existé). Sa véritable identité reste d'ailleurs un mystère puisque lui-même ne la connaît pas, ses parents biologiques l'ayant abandonné et refusant de lui communiquer la moindre information. Les réalisateurs, Glenn Fincarra et John Requa dont c'était le premier film s'amusent à jouer avec le spectateur qui tout comme Phillip (Ewan McGregor, mignon tout plein mais un peu transparent) ne sait jamais si ce que son amant lui raconte est du lard ou du cochon ce qui permet de multiples rebondissements jusqu'à la fin. L'ogre Jim Carrey est parfaitement taillé pour le rôle de cet homme insaisissable et son abattage fait merveille. Enfin en plus d'être une sorte de mise en abyme sur l'art du comédien (non plus "aux milles ruses" mais "aux mille visages"), le film est assez insolent, joyeusement carnavalesque (à défaut d'être véritablement subversif). On s'y moque de la religion, de la famille, de la loi, de la réussite et de toutes les valeurs morales de l'Amérique conservatrice. En revanche on y célèbre l'hédonisme, l'amour fou, l'homosexualité est montrée plus frontalement que dans "Le Secret de Brockeback Mountain" (2005) et les arnaques ingénieuses montées par Steven pour s'enrichir sont tout aussi jouissives que son talent houdinesque pour l'évasion. On comprend que le film ait eu du mal à trouver un distributeur aux USA même si comme je le disais plus haut, tout cela relève plus de la farce que du film véritablement engagé.

lecture 146 readings
thumb 0 comments
0
reactions

Comments (0)

Are you enjoying reading on Panodyssey?
Support their independent writers!

Prolong your journey in this universe Culture
Hébreu
Hébreu

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min

donate You can support your favorite writers

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey