Congratulations! Your support has been successfully sent to the author
Sans jamais nous connaître (All of Us Strangers, Andrew Haigh, 2023)

Sans jamais nous connaître (All of Us Strangers, Andrew Haigh, 2023)

Published Nov 26, 2024 Updated Nov 26, 2024 Culture
time 1 min
1
Love
0
Solidarity
0
Wow
thumb 4 comments
lecture 111 readings
2
reactions

On Panodyssey, you can read up to 10 publications per month without being logged in. Enjoy9 articles to discover this month.

To gain unlimited access, log in or create an account by clicking below. It's free! Log in

Sans jamais nous connaître (All of Us Strangers, Andrew Haigh, 2023)


La bande-annonce, censée donner envie d'aller voir un film m'avait plutôt fait fuir. Ca avait l'air trop mélo, trop chromo et noyé dans une bande-son abrutissante. Si le film n'évite effectivement pas ces écueils (oui, c'est racoleur et assumé comme tel), il est plus subtil qu'il en a l'air. Il faut dire qu'il s'agit de l'adaptation (la deuxième) d'un roman japonais, "Strangers" de Taichi Yamada. Cette influence, on la ressent au travers des fantômes qui obsèdent Adam (Andrew SCOTT que j'avais beaucoup aimé dans "Pride") (2014). Ils l'obsèdent tellement que sa vie présente est un désert. Pourtant, une autre solitude vient à lui. Cela m'a fait penser un bref instant à "Une journee particuliere" (1977), ces deux solitaires exclus de la vie qui se croisent dans un immeuble vide. Mais Adam ferme sa porte à Harry (Paul MESCAL). Il préfère imaginer tout ce qu'il aurait aimé dire à ses parents disparus quand il avait 12 ans ce qui donne lieu à des scènes assez troublantes de par le choix de faire jouer les parents par des acteurs plus jeunes que Andrew SCOTT (Claire FOY et Jamie BELL alias "Billy Elliot") (2000). On pense à un moment donné que Adam va se réconcilier avec la vie, on pense que celle-ci est représentée par Harry qui finit par s'inviter chez lui, dans sa vie et dans ses rêves, bref par pénétrer son intimité. Mais ce Harry là n'est peut-être qu'une illusion lui aussi. Evidemment on a du mal à démêler le vrai du faux tant la réalité et le rêve se confondent à l'image. Néanmoins, ce travail de deuil qu'Adam ne semble pas parvenir à faire jette un doute sur sa capacité à sortir de son isolement. Dommage d'avoir exprimé des émotions simples et universelles avec des images parfois clichetoneuses qui à l'image d'Adam mettent le spectateur à distance, le tout sur un rythme qui se traîne.


lecture 111 readings
thumb 4 comments
2
reactions

Comments (4)

avatar

Florence Oussadi 1 month ago

Oui, j'essaye de rattraper mon retard petit à petit.

Are you enjoying reading on Panodyssey?
Support their independent writers!

Prolong your journey in this universe Culture
Idéologie
Idéologie

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
Athée
Athée

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
A la frontière de l'impossible
A la frontière de l'impossible

Cette année a été l'occasion aussi de participer pour ma part à un recueil collectif (un projet créé et rendu pos...

Gand Laetitia
1 min

donate You can support your favorite writers

promo

Download the Panodyssey mobile app