Politique-friction

ou un rapprochement contre nature entre mouton et pékinois, la carpe et le lapin n'étant pas à la carte...

Quand le pékinois frondeur aime aller pisser dans le jardin du voisin !

Le constat : Manifestement les deux pays cherchent à se rapprocher. Rien de bien mystique entre eux, l'intention est guidée par l'intérêt, non la passion. Il ne s'agirait pas d'un mariage de raisons... même inavouables, il est trop tôt pour abattre ses cartes. Rien d'un cadeau pour l'occident qui n'y sera même pas convié, mais un présent pour l'avenir des deux parties. Il y a en commun des intérêts vitaux et de fortes arrières-pensées cachées ; celles qu'on ne dévoile qu'à l'approche de l'hallali, après que la curée ait rassasié la meute et affaibli le chasseur. Une seule nation, non pas la plus forte mais la plus gourmande s'en sortira grossie. La loi du ventre dans la taïga, c'est ça !

Au chinois censé être raffiné et gourmet, à lui de se prouver en situation dominante ! Il y en ce couple TRANS-asiatique hors-nature un carnassier de race pékinoise opposé à un mouton de race russe : le fameux Putin de sa race "romanov" ; du même nom qu'une lignée de tsars déçus (photo ci-dessous). L'Histoire est souvent ironique car si pour un russe le "rire jaune" reste une forme de sourire, pour le pékinois bonhomme mais vicieux, c'est dans sa nature de le laisser accroire...

La situation géopolitique : déjà au propre, les deux pays se touchent en deux endroits de part et d'autre de la Mongolie, ce qui faciliterait un rapprochement physique naturel plus évident ; quoique l'Amour (le fleuve) éternellement les séparera. Leur mariage, s'il devait se concrétiser un jour ne serait que deux raisons. Voire qu'une, celle du plus fort !

.Chine : 1 412 000 000 hts sur 9 600 000 km2 = 147 hts au Km2

La Mongolie représente un faible obstacle. Une population rare, à peine plus de 3 millions d'habitants pour 3 fois la superficie de notre pays avec la densité la plus faible du monde de 2 habitants au km2, de quoi aiguiser les appétits de tels voisins qui marchent à la baguette vus par des avaleurs de steaks tatars... Mais le territoire est inhospitalier, peu de steppes broutables et beaucoup de zones accidentées. (Une étape pour l'envahisseur qui aurait à se justifier au reste du monde et qui fera mieux de la contourner).

.Russie : 145 000 000 hts sur  17 100 000 km2 = 8 hts au km2

La Mongolie ainsi écartelée au passage, les deux territoires qui nous intéressent ont un problème prescient de densité, à la base un problème de naissances. Pas assez d'enfants à naître d'un côté et bien trop de l'autre, malgré une pénurie endémique de vagins chinois... De là découleraient bien trop d'âmes contraintes à migrer là ou l'herbe serait bien plus grasse, d'un côté si on leur épargnait un holocauste en combinaisons blanches et d'un autre côté pas assez de sève pour fertiliser les steppes de l'Oural de leurs semences agricoles... Mais le russe a tant de pétrole à revendre et d'usines à gaz à construire pour y arriver, et le pékinois d'adorer la chaleur et de se rêver en chaud-chaud (autre race de pékinois plus velus) : ravis de trouver l'Amour et de franchir le Rubicon en passant le gué... Dans l'effet l'enfant de derrière l'Amour resterait jaune ou ne serait pas ; le vagin de la mandarine toujours à l'abri de pépins alors que la tuyauterie russe en grande partie grippée par de longues absences d'entretien découlant d'un manque total d'envie de lutter russe, ne pouvant se justifier d'une hypothétique panne des sens.

Quand Poutine et Xi-Jinping se rencontrent, de quoi donc parlent-ils ?

 Le rêve inavouable : " Xi face à Vladimir ou la stratégie de lama doué" ! Ils échafaudent un plan qui ne concerne qu'eux. Xi assure momentanément de sa protection contre la vilaine Otan, quitte à abandonner l'Ukraine à l'heureux sort qui la fera bondir dans les bras de l'UE. Et en retour Vlad ouvrira toutes grandes ses frontières aux chinois qui l'assureront de toute leur protection. Il n'a plus le choix, il serre les fesses mais se sait déjà acculé et ressent le mal dans ses fondements de chef de guerre comme du pope-hautain qui sommeillent en lui. L'occident veut sa tête et l'Ukraine sa peau. Sa population se tasse, ses jeunes désertent et en masse les cerveaux russes passent à l'ennemi... Avec l'appui de Xi, l'Eldorado russe redevenant accessible passerait d'utopique vue de l'esprit à palpable réalité... Son palais rouvert et enfin aéré ; ses terres-rares ensemencées donnant bien plus de blé qu'un meilleur avis !

Face à une Chine conquérante, que pourrait donc faire Poutine si ce n'est de sacrifier son pays de bergers, de moutons et dévôts (des votes, connaît pas !) à la sagesse du pays de l'Empire-Du-Milieu ? Le frelon asiatique envahira tout naturellement sa vaste Russie et y pondra des petits chinois. Ainsi à l'instar de ses prédécesseurs, les opposants les plus rétifs à la politique d'un Xi néo-russe, d'aller d'autorité paître en Sibérie ; là où le sibérien repart en transes et la moujik adoucissait les morses sur les bords du lac, balalaïka en fête... Un arrière-goulag de déjà vécu, mais au Monde de retrouver enfin sa quiétude !

Ce "rapprochement" ne se fera qu'avec une seule contrainte : la force de la volonté. Quand l'un a bien trop de place et de richesses gâchées et l'autre bien trop de bouches à mourir et de soldats alarmés ; fatalement c'est la faim qui justifie les moyens. Et ce ne sont pas les 6000 ogives russes face aux 350 du voisin chinois qui changeront quoi que ce soit, -si ce n'est de faire pschitt- quand la volonté est plus forte que la force.

Jamais la force du nombre ne se confondra dans la force d'une ombre...

La force ne vient pas des capacités physiques, elle vient d'une indomptable volonté.  

Gandhi

en hommage à Alexandre Soljénitsyne