Mrs les censeurs, où commence la connerie et où finit la bêtise ? (ou vise vers ça)
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Mrs les censeurs, où commence la connerie et où finit la bêtise ? (ou vise vers ça)
Ecrire, c'est lever toutes les censures. (Jean Genêt)
Il y a peu, j'ai été menacé de blocage et de poursuites sur un réseau social pour avoir osé avancer dans un pamphlet que le benet que je décrivais parlait "petit nègre" ! J'aurai plutôt dû dire "mauvais français"; mais par fierté provocatrice je n'ai jamais été adepte d'autocensure. Pour ma part, ce qui m'aurait offusqué aurait été de me faire traiter de "mauvais français" car j'ai toujours été bon contribuable... Le sanction d'incitation à la haine annoncée était patente, disons "est épatante" car elle m'a bien fait rigoler...
"Petit-nègre", terme convenant combien de fois entendu dans ma jeunesse, un sabir approximatif difficile à percevoir mais pourtant clair chez les esprits étroits ! Jamais je n'aurais traité de "petit-nègre" un petit noir -surtout dans un café-. A défaut de contusions, ça aurait prêté à infusion !
Quelle volée de bois vert de la part de ceux qui cherchaient à ignorer une formulation qui ne se voulait pas agressive, -au pire expressive- et qui se prévalait de censeurs cherchant à éveiller la bête immonde qui devait sommeiller en moi, pour me prendre sur le fait d'expression de racisme et fustiger le bon sens du propos, et demander des sanctions envers un si gros préjudice. Un propos qui prévalait d'une culture retenue dès l'enfance, de par "les aventures de Tintin" qui ont été mes premiers bréviaires et de bien d'autres héros du moment de bandes des cinés libres de tous soupçons; n'en déplaise à certains boys qu'auteurs autres que ceux nommés nègres dans l'ombre glauque de leurs romans noirs...
Aimé Césaire définissait sa négritude comme "la simple reconnaissance du fait d'être noir et l'acceptation de ce fait, de notre destin de Noir, de notre histoire et de notre culture.(sic)" Césaire et Senghor étaient fiers d'être Noirs avec une haine majuscule (entendons par là "la lettre N", bien entendue cette fois) !
Si la liberté d'expression s'arrête là où celle de l'autre commence à vaciller, en pareil cas tous nos maux devront être entendus...
Sur un sujet aussi noir, cette notion d'incitation-à-la-haine m'a bien fait rire, mais jaune, vu que je ne sais pas rire noir, n'ayant pas les dents de devant assez blanches... Je n'ai rien contre les asiates dont j'apprécie beaucoup le sens de l'accueil et les serviettes chaudes et humides roulées. Comment une telle formulation pourrait-elle faire naître un quelconque sentiment de haine et où se nicherait-elle? En accusant tout quidam de petit ègre, certes j'abolis toute là "n" que j'avais en émoi, mais je fais une faute d'orthographe car il me faudrait écrire "aigre" et moi les fautes d'orthographe, je ne les supporte pas et n'ai pour seul désir qu'elles repartent -sans faute- dans leur pays d'origine sans venir nous faire chier chez nous qui payons nos impôts pour que ce soient des indigènes infiltrés qui nous les dépensent. Bien, voilà un bon exemple de racisme primaire...
La censure sur Panodyssey ?
Tintin !
OUF ! ça fait du bien à ma langue de la délier au delà de ses contraintes labiales... Faute de mieux on pourra dire qu'un aigri est "ègre", (à l'entendre la dissonance a disparu) à part Michael Jackson qui était à la fois un aigrefin aux sentiments et un "égre aigri gris" aux talismans !
Ainsi traiter de "sale juif" un juif, ne devrait littéralement pas être répréhensible puisque le sujet est effectivement juif, qu'il en est conscient, que tout son quartier le sait et que je n'évente rien. C'est seulement le mot "sale" qui lui est associé, qui véhicule les miasmes de la xénophobie, pas le mot juif qui est tout à fait respectable au delà de la bande de Gaza. Le mot "sale" véhicule un laisser-aller douteux alors qu'en termes de racisme, mieux vaut laisser-venir avant de répercuter sa souffrance sur l'autre ! Une expression comme petit-nègre, tombée en désuétude car connotée discriminatoire par des esprits retors bien trop subventionnés ; restera à jamais à disposition des linguistes éclairés et continuera à perdurer dans les esprits. Qui peut légitimement décider d'en effacer à jamais de la mémoire collective si ce ne sont des censeurs déboussolés qui crachent dans la main qui leur tend le pain, -avant même de l'y avoir retiré-, dogmatiquement patentés pour la forme et le principe. Seront à clouer au pilori les auteurs d'un crime pire que celui "de mots phobie"...
Le mot "racisme" se décline de "race", qui du temps de sa splendeur faisait allusion à une détestation entre humains continue pour sa part à faire illusion car ce sont bien des putains-de-sa-race qui ont engendré ce racisme ambiant. Préférons-lui "xénophobie" à l'égard des étrangers qui de toutes façons ne comprendront pas; "ségrégation" envers ceux qui nous sont proches et pour lesquels nous n'aurons pas d'atomes crochus, "apartheid" (discrimination exclusive) entre communautés, "discrimination" dans notre vie sociale et "haine" envers ceux qui ne nous aiment pas à NOUS... Mais ça c'est leur problème ! CQFD (Ceux Qu'il Fallait Démonter...)
Messieurs les censeurs, bonsoir !
(l'écrivain Maurice Clavel quittait en direct sur TF1 l'émission "A Armes Egales" du 13 décembre 1971, pour la seule censure d'un mot de son écrit du moment).
Pamphlet de Bernard DUCOSSON sur ces violeurs de culture qui ont été nourris aux plus noirs desseins pour asservir notre République. Mais nullement pour la servir...