La douleur est moins forte quand vient le sommeil
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La douleur est moins forte quand vient le sommeil
Quelques notes de blues, aux lueurs des étoiles,
Sous la Lune jalouse, au reflet bien trop pâle
Pour que brillent mes mots, accrochés par les pleurs
Des souvenirs perdus : tu es partie ailleurs.
Au vide sidéral, tout comme l’est mon cœur,
Je sombre dans l’oubli, que le temps ravageur
Recouvre du manteau de sa nuit éternelle,
Et, s'écoule ma vie, comme dans un tunnel.
Au loin, je vois venir, non pas ses cheveux blonds,
Mais, un oiseau de jais qui piaille mon prénom.
La flaque autour de moi n’a plus rien de vermeil.
Un dernier battement, une goutte répond,
Le temps, à mesure, à l’espace se confond.
La douleur est moins forte quand vient le sommeil.
Crédit photographique :
[FR] Les textes sont très souvent en lecture gratuite, pour votre plus grand plaisir. Aussi, pensez à l'auteur, merci.
[GB/US] The texts are very often free to read, for your enjoyment. So don't forget the author, thank you.
[I] Molto spesso i testi sono di libera lettura, per il vostro divertimento. Quindi non dimenticate l'autore, grazie.
Luce il y a 10 mois
la photo est terrible… le texte prend une autre dimension quand on la voit. celle de l’absence, non du fait d’une séparation, mais bien d’un décès et même d’un suicide. touchant douloureux…
Jean-Christophe Mojard il y a 10 mois
J'ai hésité à y rajouter une "flaque", mais, finalement, je l'ai trouvé suffisamment expressive, en effet, pour la laisser en l'état.
C'est bien le dernier battement du cœur du suicidé dont il s'agit, le dernier plongeon et les dernières pensées.
La douleur de la peine est tellement plus forte que la douleur physique, qu'elle l'estompe jusqu'au dernier moment.