Flatté, mais désolé
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Flatté, mais désolé
Flatté, mais désolé
C’est toujours un plaisir il faut bien l’avouer
Qu’une jeune et jolie se penche tout à coup
Qu’elle puise nous saisir nous les vieux bois flottés
Pour compléter sa vie loin de ces jeunes fous
Aux images plaisantes aux jeux plus polissons
La tentation pourrait faire pencher la balance
Vers les courbes aguichantes et la jeune toison
Mais j’en suis désolé je suis d’autre obédience
En effet jeune dame à vos assauts polis
Je ne peux vous répondre que par mon refus
Je suis de cette flamme au temps que l’on oublie
Où il faut correspondre en toutes autres vertus
Et ce serait mentir d’annoncer un sérieux
Pour ma part en tout cas puisqu’il en est ainsi
Je préfère à vrai dire malgré vos larmes aux yeux
Que nous en restions là au bonjour et merci
Si au beau jour
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Philippe Schoepen il y a 8 mois
"Il suffisait de presque rien..."
Jean-Christophe Mojard il y a 8 mois
Il le chante si bien.
Jackie H il y a 8 mois
Il a certes du talent pour le dire (j'ai pensé à lui aussi 🙂) mais pour moi le défaut d'être trop centré sur le regard des autres. Pour ma part, je lui préfère sur ce sujet Milan Kundera dans "L'Insoutenable légèreté de l'être", disant qu'il est très difficile voire impossible de construire une vraie relation durable sans une histoire commune et un référentiel commun. Et ça, ça n'a rien à voir avec le regard des autres (dont on peut toujours s'affranchir), c'est une impossibilité qui vient de l'intérieur...
Jean-Christophe Mojard il y a 8 mois
Tout à fait vrai. D'où l'ennui d'une relation superficielle. Ce référentiel dont tu parles est primordial.
Jackie H il y a 8 mois
L'amour n'est pas que le désir, ce n'est pas seulement une histoire de corps 👍🏻
Jean-Christophe Mojard il y a 8 mois
Tout à fait. Quel ennui sinon.