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2021 - Septembre, Semaine 36

2021 - Septembre, Semaine 36

Publié le 6 sept. 2021 Mis à jour le 12 janv. 2022 Curiosités
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2021 - Septembre, Semaine 36

Inspiration Visuelle

Source: Zhu Qi

 

Aurore Dulac

A l’entrée des festivités, l’aspect traditionnel était mis en avant.
Comme souvent lors de ces fêtes, le chat avait une place à part entière dans le décor. 
Il en était l’élément phare.
Les habitations étaient parées de leurs plus belles couleurs.
Les lanternes volaient dans le ciel.
Il fallait monter les escaliers, pour accéder aux niveaux supérieurs et découvrir l’un des autres thèmes du festival.

 

Character Design #1

Source: Fawn Holmwood by AnnaHelme

Fawn Holmwood

Farfa

La jeune femme se tenait accoudée au comptoir de la taverne. L'atmosphère enfumée sentait la biere éventée, le graillon et la sueur. Elle était l'unique présence féminine dans les lieux. Pourtant, personne ne l'accostait, ni le lui adressait la parole. Personne ne s'y serait risqué. Paola était connue comme le loup blanc dans la ville. Elle était le second du Capitaine Vernum, sur la Néréide. Non seulement aucun des marins présents, aussi ivres fussent-ils, n'auraient risqué de s'attirer les foudres de ce capitaine réputé pour son caractère très soupe au lait ; mais Paola elle même s'était forgée une réputation de dure à cuire à qui il valait mieux ne pas chercher des noises. Elle portait à son doigt une épaisse chevalière dorée. Personne n'avait jamais osé lui demander où elle l'avait trouvé mais le symbole que le bijou arborait était étrange, figurant une sorte d'animal inconnu.
Elle finit de vider sa choppe d'un trait, et se retournant, un rictus narquois aux lèvres en constatant que tous baissait le regard face à ses yeux gris acier. Elle remarqua un marin, brun, le seul à oser la regarder et lui lança un sourire carnassier. Elle se dirigea vers la table qu'il occupait et le toisa quelques instants.
- Je te connais pas toi, nouveau dans le coin ?

Le marin lui adressa un sourire charmeur. Il semblait avoir la trentaine, sa tenue était plus soignée que celles des clients habituels de la taverne et il avait très clairement une belle assurance. 

-Et si c'est le cas?

-Ah ah! Tu me plais toi. Comment on t'appelle ?

-Bertrand. Et toi? T'as l'air connue dans le coin. 

Il accompagna sa question d'un regard significatif sur le reste de la clientèle. Personne ne mouftait mot mais tout le monde écoutait, ébahi, l'échange. 

-Paola. Et oui, on me connait par ici. Tu me plais vraiment. Mais t'avise pas d'essayer de me doubler, ou de doubler mon capitaine. Ca finira mal pour toi.  Sur ce... je vais finir ma soirée dans un endroit un peu mieux fréquenté que cette gargotte. A plus tard.. peut être.. Bertrand.

Et, avec un clin d'oeil, elle fit demi tour et gagne la sortie d'une démarche chaloupée, tout en éclatant de rire. Avant de quitter la taverne, elle lança un dernier regard vers le marin, comme le défiant de le suivre. Il finit son verre, posa 2 pièces sur la table et se leva à son tour. 

Aurore Dulac

Dans la taverne, les discussions autour de l’évènement du jour allaient bon train.
-Vous êtes au courant ? Le prince Hariko a épousé une veuve !
Les dizaines de fêtards qui avaient déjà abusés de la boisson, riaient aux éclats.
-Elle peut pas être veuve, c’est une fillette ! intervint un petit homme rondouillet. 
-Elle a peut être confondu mariage avec enterrement de jeune fille !
Les rires provoquaient un brouhaha entêtant.
Contre le comptoir, Aline s’amusait à écouter ces idiots.
Peu importait les bêtises qu’ils racontaient du moment qu’ils l’a gratifiait d’un gros pourboire.
-Le pauvre prince. Dès sa naissance il n’a pas eu de chance. Mais la faute à qui ? Quand tes parents t’appellent Hariko, ton destin est foutu d’avance ! Même si tu es le futur héritier. De plus il a toujours eu l’air bizarre, argumentait le serveur.
-Et il paraît que la princesse est bête comme ses pieds ! N’aurait-elle qu’un petit pois dans la tête ? reprit une femme d’un ton sérieux.
-Au prince Hariko et à la princesse au petit pois, clama un autre homme à la voix très grave.
Les pintes de bières trinquèrent, alors qu’ils reprirent tous en chœur :
-Au prince Hariko et à la princesse au petit pois !

Character Design #2

Source: Bellus

Farfa

Je suis Le Masque. Je suis l'Inconnu.e. Je suis la Peur, le Froid, la Mort. Nul ne sait qui je suis et pourtant tous me connaissent, tous me craignent. Je suis le Masque, qui se faufile sans un bruit, frappe sans un son, ne laissant comme trace qu'un corps ensanglanté et un minuscule masque, posé sur ma victime.
Ceux qui m'ont vu, entendu, ne sont plus là pour me trahir. Je suis le Masque, aux grands yeux vides, au visage atone. Je suis le Masque, et je me moque de votre Morale. Depuis bien longtemps, je ne joue que selon mes propres règles. 

Aurore Dulac

Au beau milieu des convives, l’individu masqué monopolisait toute l’attention.
Qui était-ce ? 
Un homme ? Une femme ?
Sa silhouette recouverte par un imposant costume, ne laissait rien paraitre.
Le vêtement avait été finement travaillé, pensé et cousu minutieusement.
Divers accessoires agrémentait la tenue. De fines chaînettes, des plumes et quelques saphirs.
Un masque blanc en contraste avec les ouvertures des yeux recouvertes d’un voile noir.
L’unique moyen de découvrir l’identité de celui ou celle qui se cachait sous le déguisement, était d’entendre le son de sa voix.
Encore fallait-il réussir à lui décrocher un mot.

Mise en situation

Un enfant de 10 ans vous montre son travail d'école. Il a appris à faire de la peinture et on lui a dit de peindre un cadre qui lui ai le plus familier.

1/ Décrivez l'action de cette enfant qui vient vous voir, fier de vous montrer sa peinture

2/ Décrivez ce que vous voyez sur cette peinture, les sentiments que vous ressentez en la voyant. 

Aurore Dulac

Depuis plusieurs semaines, Delphine récupère le fils de sa voisine en sortant de son travail. Son bureau se trouvant à quelques mètres de l’établissement du garçon, chaque jeudi soir elle le ramène pour lui éviter le métro.
Ce soir, il passe la porte pour la rejoindre, en brandissant un carton de papier Canson.

— On a fait de la peinture aujourd’hui !

Il est jovial. Presque excité de lui montrer son chef- d’œuvre.
Delphine n’ose pas faire de commentaires.

— Comment tu trouves ? s’impatiente l’enfant.
— C’est… particulier.  On peut appeler ça de l’art.
— Du grand art ! précise fièrement Simon.
— Et quel était le thème du cours ?
— Dessiner son cadre familial.

Delphine analyse à nouveau le dessin.

— Et donc, la peinture représente…

En une fraction de seconde, l’expression de Simon passe de la gaieté à la contrariété. 
Il lui arrache le papier des mains.

— C’est moi à la maison.

Delphine ne repose aucune question.
Pourquoi cet enfant d’ordinaire joyeux s’était-il représenté de la sorte ?
Un papier blanc.
A l’intérieur, un cadre noir.
Au centre du cadre, une tâche noire.

— Ca va Simon ? Il y a des problèmes à la maison ?
— Tout va bien, affirme le garçon en se repliant sur lui-même. Pourquoi ça n’irait pas ?

Ne trouvant pas les mots adéquates, Delphine ne parvient pas à continuer la discussion ni à aborder un autre sujet.
Le lendemain les parents du garçon viennent la remercier pour l’attention qu’elle a porté à leur fils.
Désormais Simon n’aurait plus besoin d’elle pour rentrer.
Son père quitterait son travail plus-tôt. 
Ils estimaient avoir déjà trop abusé de sa gentillesse.

Challenge de la semaine

Écrire une petite histoire avec les 3 points suivants à respecter :

1/  Le sujet : l'Inde. Parler soit du pays, de la culture, ou d'une personne né en Inde
2/ Mot rare à employer : Idli (Définition : Pain indien rond, analogue à un gâteau, à base de riz fermenté et de farine de légumineuses, cuit à la vapeur dans un moule).
3/ Deux mots 'fréquents' à utiliser : pointer (à conjuguer comme vous le souhaitez), récipient 

Aurore Dulac

Keya invita le groupe à prendre place autour d’une table basse en bois.
Différents mets étaient entreposés. Tous avaient l’air plus appétissant les uns que les autres.
L’arôme des différentes épices ne laissaient aucun doute à leurs saveurs.
Keya pointa chaque récipient du doigt, essayant de faire deviner quelle épice contenait les bols.
Personne n’eu de mal à reconnaître le curry, la cannelle ou encore les clous de girofle.
Keya explique brièvement les vertus des plantes. Aussi d’un point de vue culinaire que médicinale.
Parmi les récipients de riz, lentilles et légumes, Keya pointa une planche de bois brut.
Dessus, était posé un pain rond fait à base de riz fermenté et de farine de légumineuse.
Après avoir détaillé la recette du d’Idli à ses convives, elle leur souhaita une bonne dégustation à tous.

Dariël Bleen

— Bon Marcel, tu tires ou tu pointes ?
— Deux secondes ! Marcel lança la boule et se plaça juste à côté du cochonnet. Ceci énerva son ami qui prit une longue gorgée de son pastis. — Grand-père ! appela une voix.
— Oh tiens Arun !
    L’enfant courut dans ses bras. Marcel regardait son ami en fronçant les sourcils.
— C’est vrai que je ne t’en avais pas parlé. Tu te souviens de mon fils Denis qui était parti en Inde ?
— Oui ! Il avait rencontré une femme là-bas il me semble.
— Exact. Et ces deux tourtereaux ont eu un enfant là-bas, Arun. À New Delhi exactement.
— Enchanté Monsieur, dit le garçon.
— Moi de même. se tournant vers son ami. Très poli ton garçon.
— Tout le portrait de son grand-père, répondit René en bombant le torse.
— Dans tes rêves peut-être…
— Oui bon ça va ! Puisque c’est ça je vais aller tirer ta boule.
    René se mit donc en position et tenta d’ignorer les pitreries de son camarade à côté. La concentration du grand-père était palpable. Même Arun, bien qu’il ne comprenait pas bien l’activité des deux seniors, ne bougeait pas. Son père l’avait légèrement briefé avant de partir. Il lui avait dit cette phrase qui résonnait actuellement dans sa tête : “Lorsque qu’un joueur est en place, tu ne dois en aucun cas bougeait. Sinon tu vas te faire sévèrement gronder.”
    René lança la boule et parvint à faire un carreau. Il cria de joie et fit même une petite danse avant de s’arrêter car son dos venait de craquer.
— J’en ai marre, tu me fais le coup à chaque partie… dit Marcel, dépité.
— C’est ça les champions ! (Il se tourna vers son petit-fils.) Mais dis-moi Arun, que caches-tu dans ce récipient ?
— C’est à manger ! Maman a fait tout ça pour vous, répondit-il en tendant le récipient. Que des trucs d’Inde.
— Oh, intéressant ! René prit le récipient et commença à regarder à l’intérieur.
— Hmm, ça sent drôlement bon.
— Oui ! Dedans, il y a… des samoussas au… bœuf et… aux légumes ! Et il y a aussi des chapati !
— Oh ! Qu’est-ce que c’est ?
— Des galettes farcies avec de la viande épicée et des légumes.
— Et ceci ? demanda Marcel en tâtant un rond blanc.
— Des Idli ! C’est des pains indiens à base de… riz fermen… té et de farine de légumi…
— Neuses, enchaîna René. Pas facile à retenir comme mot.
— Non… dit l’enfant. C’est cuit à la vapeur dans un moule. Et c’est trop bon ! 
— On n’en doute pas ! Maintenant rentre mon garçon, tes parents doivent t’attendre pour le dîner.
— Mais grand-père… Je veux rester avec vous moi. Je veux apprendre votre jeu…
— Ne discute pas ! Une prochaine fois, promis.
    Arun repartit, la mine renfrognée et le pas lent. Plusieurs fois, il se retourna, espérant que son grand-père change d’avis. Mais, comme ses trois tentatives furent des échecs, le garçon se mit à courir vers sa maison. Après une bouchée d’Idli, René se tourna vers son ami.
— Eh bien ! Je crois que ça fait 13 à 6. Tu veux ta revanche ?
— Évidemment !

 
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