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2021 - Juillet, Semaine 28

2021 - Juillet, Semaine 28

Publié le 12 juil. 2021 Mis à jour le 30 oct. 2021 Curiosités
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2021 - Juillet, Semaine 28

Inspiration Visuelle

Source: Makoyan

 

SnakeCroqueur 

Je t'ai toujours aimé. Toi, femme si mystérieuse, qui cache son tempérament si électrique sous son paravent. Je peux te paraître sombre et austère, mais pourtant, je veille sur toi à chacun de tes pas. 

Dans mes rêves les plus fous, ta main se rapproche doucement de la mienne pour s'en saisir. 

Tu es une guerrière et moi un assassin. Nos deux mondes ne sont pas compatibles. Tu as toujours cette fougue, la foudre de guerre, alors que je tue froidement et dans l'ombre. Nos destins se croiseront de nouveau, quand nos vies auront cessé.

Dariël Bleen

Nous avons toujours été des opposés. Pas facile de s'entendre quand on vient des deux côtés de la planète, Lux et Umbra. Les sujets étaient difficiles à trouver. Et, à part se quereller, nous ne faisions pas grand-chose. Pourtant, on s'adorait, on se chérissait, on partageait les mêmes rêves, les mêmes idéaux. Nos consciences s'élevaient et se reliaient lorsque, le temps d'un instant, nous entrions dans la Lubra. Le seul endroit où l'équilibre parfait entre les deux côtés de la terre s'opère. Lieu interdit par les sages car jugé trop dangereux, il nous était impossible de nous voir autre part. Et c'est là-bas que tout commença. C'est là-bas que tu me murmuras : "Il est temps de faire notre devoir". Je redoutais ce moment et je ne voulais pas l'engendrer. Mais tu m'as rassuré, comme à chaque fois. Et le regard de ta conscience me fit comprendre que je ne pouvais fuir à jamais. Nous irons jusqu'au bout, quoi qu'il nous en coûte. Mais temps que je serais avec toi, tout se passera bien.

Aurore Dulac

Les nuages chargés d’eau et d’électricité, ne devaient passer que furtivement au-dessus de la prairie.
Ils ont obscurcis le paysage. Foudroyés les arbres.
Deux personnes présentes au moment endroit au mauvais moment, furent victimes de la colère du ciel.
Alors que bien au-dessus nuages, aux limites de l’atmosphère, deux âmes s’aimaient en secret.

Un amour qui faisait des étincelles.
Brûlait des forêts.
Inondait des villes.

Leurs retrouvailles auparavant rares, devinrent régulières.
Après avoir longtemps préservé ceux d’en bas, ils estimaient avoir le droit de s’aimer eux aussi.

Surtout qu’en bas la vie était devenue si misérable, qu’ils n’avaient plus de raison de s’abstenir.

La Farfa

Cela ne devait pas être... C'était ainsi. Cela ne devait pas être et notre histoire mourut à peine commencée. Cela ne devait pas être... Et nous nous sommes séparés ici, dans un champ de blé.
Cela ne devait pas être. Nous ne pouvions pas. Et les larmes qui roulaient sur mes joues n'y pouvaient rien changé. Ces larmes que j'ai caché sous ce grand parapluie.
Toi... Tu n'as pas pleuré. Tu ne pleurais jamais. Cela n'était pas permis. Un futur soldat ne pleure pas. Alors tu as appris à transformer tes tristesses en colère. Et c'est la colère que j'ai vu briller au fond de tes yeux quand tu t'es détourné de moi. La colère et l'impuissance. Parce que cela ne devait pas être.
Nous n'aurions pas du nous rencontrer. Une erreur d'aiguillage. Un petit grain dans les rouages de cette machine que nous nommons Société.
Nous nous sommes regardé, puis chacun a détourné le regard pour ne plus voir la peine sur le visage tant aimé. Nous n'avons pas parlé. C'était inutile.
Chacun de nous a repris sa route. Chacun s'en est retourné vers sa place, celle décidée par la Société. Parce que cela ne devait pas être.
Dans le ciel, les nuages gris et noirs, sombres, roulaient. Le tonnerre commençait à gronder. La pluie a commencé à tomber. Comme en réponse à notre peine, à notre rage.
Parce que nous étions chacun perdu dans notre chagrin, nous n'avons pas vu, pas entendu, nos âmes qui, la haut, se murmuraient "Un jour... Cela sera... Un jour mon amour..."

Morgane Danet

Nous avions emprunté la même route ensemble, mais aujourd'hui, je déteste. Tu m'as te détester et me détester. Je pensais à un amour éternel, même au-delà de la mort, mais tu as foudroyé mon   d'un amour pérenne. Désormais, je te détournerai le dos définitivement, plus rien n'aura d'impact sur moi, je suis blasée, blindée. Je te croyais indispensable à ma vie. Sans toi, je croyais mourir, mais au fond, je suis déjà morte pour toi. Tu as déversé tout ton venin pour m'empoisonner à petit feu. Tu as ôté le sort que tu m'avais jeté pour me rendre amoureuse. Impossible pour une réconciliation après tout le poison qui coule dans mes veines. Tu as fait naître une telle rage qui ronge mon sang. Je ne te pardonnerai jamais;

Character Design

Source: Veil of Rasalhague de Syd Molls

SnakeCroqueur

Pour certain, je suis étrange, dangeureuse. Toujours dans la lune. Pour d'autre, je suis mystérieuse, inquiétante. Un seul me connait vraiment. Un seul a su voir en moi ce que je suis réellement. Il est apparu soudainement, sans mot dire, et m'a sruter, de haut en bas. Je l'avais pris en premier lieu, pour un pervert, un être malsain. J'ai rapidement compris mon erreur. Il me sondait. Ces yeux avait percé mon secret. Je ne sais pas comment il y était parvenu, mais quand il m'a enfin adressé la parole, il m'a tout simplement soufflé les mots suivants : 

"Tu es la reine que ce monde attend. Tu es la seule qui sauvera cette planète. Tu es ... la reine asserpentine. Tu domines les essences des serpents de la vie. Salamandre de feu, reptile de la terre, couleuvre de l'air et le plus craint, le serpent des foudres de la vie. Tous t'écoutes. Tous te respectes. Tu ordonnes, ils executent. Fait maintenant tes choix, et les bons, pour changer ce monde et sauve nous de notre humanité empirique."

Mon ami, mon cher Jack, je te suis reconnaissante pour ces mots. Si ta vie n'était pas intimement lié à une autre, je t'aurais aisément repondu "je t'aime"

Aurore Dulac

Comme chaque apprenti, elle se retrouva seule face à plusieurs créatures, attendant de savoir laquelle la choisirait. Les serpents la toisaient. Les sifflements intimidaient Yäna. Leurs yeux envoutants. Leurs crocs. Impressionnée, elle n’osait pas les regarder voler au-dessus d’elle, ou nager dans le lac qui bordait la grande place. Chaque créature recula jusqu’à disparaitre du champ de vision de l’enfant.

Aucun ne l’avait choisi. Se pouvait-il que les grands sages aient fait erreur ? Qu’elle ne soit pas l’une des futures gardiennes ?

Elle remettait déjà en cause ses pouvoirs, lorsqu’une petite boule d’énergie s’approcha d’elle. Rampant sur la terre, une forme allongée s’approchait.
La fillette tremblait, elle n’avait jamais aimé les serpents. Ils lui faisaient peur et la dégoûtait.
La forme blanche se mouvait. Elle s’enroula autour des jambes frêles de l’enfant pour monter jusqu’à sa tête.
En regardant au fond des yeux du reptile, Yâna vit son avenir.

Bientôt elles seraient inséparables, les deux moitié d’un même être.
Ensemble, elles feraient régner l’ordre.

La Farfa

Je suis l'inconnue, celle que l'on vient voir dans les moments de doutes, de désespoir.
Je suis la servante de Rasalgan, le Grand Serpent, à qui l'on confie offrandes et sacrifices.
Je suis son oracle Il sussure les secrets de l'univers à l'oreille.
Je suis la Gardienne, à qui il confie les rêves.
Je suis l'immortelle, celle qui a vu des empires se former puis s'effondrer, encore et encore.
Je suis l'amante, celle qu'il étreint de ses anneaux, nuit après nuit, jour après jour.

Je suis le pont, je suis le passage, je suis l'intermédiaire, entre vous et Lui.
Je suis celle qui ne parle pas, mais qui montre.
Je suis celle dont on ne connait pas le nom.
Je suis... la Tisseuse de Rasalgan

 

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