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2021 - Octobre, Semaine 41

2021 - Octobre, Semaine 41

Publié le 11 oct. 2021 Mis à jour le 30 oct. 2021 Curiosités
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2021 - Octobre, Semaine 41

Inspiration Visuelle

Source: Viktor Mukhin

 

Character Design n°1

Source: Gojo Satoru (Jujutsu Kaisen) par mtdessin

gojo satoru - jujutsu kaisen fan art

 

Challenge de la semaine

1/ Vous devrez écrire une intro et la conclusion sur l'histoire qui sera écrite en fin de ce post. 
2/ Placer le mot rare :  cortinaire
3/ Utiliser les mots ou racines des mots suivants : terrain et triennal

L'histoire, la voici : 

..... 
- Mais, attend, Iris, tu ne peux y entrer comme ça !
- Qu'est-ce qui m'en empêcherait ? On l'a cherché depuis si longtemps, depuis tant d'années. Crois-tu vraiment que je m'arrêtais là, pour de vieilles superstitions ? Tu te fourres le doigts dans l'oeil. 
- Iris ! Tu sais ce que tu risques, n'est-ce pas ? 
- J'en ai bien conscience, t'inquiète. Mais, c'est comme ça, c'est dans mes tripes. Maintenant, Arkrys, à toi de décider si tu en es. 

Aurore Dulac

Dans des contrées montagneuses, Iris grimpait avec son acolyte derrière-elle.
— On y est presque ! 
— Iris. J’ai besoin d’une pause, lui souffla Arkrys.
 — Pas le temps pour une pause. La nuit va bientôt tomber.
Le terrain irrégulier ne leur facilitait pas la tâche.
— Là-bas regarde ! 
Des étoiles dans les yeux, Iris pointait du doigt un abri un peu plus loin. 
— Vite ! 
— Iris, râlait Arkrys en s’essoufflant.
— Tu n’as qu’à faire une pause. Moi je vais voir !
— Mais, attend, Iris, tu ne peux y entrer comme ça ! 
— Qu'est-ce qui m'en empêcherait ? On l'a cherché depuis si longtemps, depuis tant d'années. Crois-tu vraiment que je m'arrêtais là, pour de vieilles superstitions ? Tu te fourres le doigts dans l'oeil. 
— Iris ! Tu sais ce que tu risques, n'est-ce pas ? 
— J'en ai bien conscience, t'inquiète. Mais, c'est comme ça, c'est dans mes tripes. Maintenant, Arkrys, à toi de décider si tu en es.
— Mais quelle tête de mule !
Il l’a suivi en jurant à chaque pas.
— Ce n’est qu’un champignon. Tous ces risques juste pour de la moisissure…
Iris se retourna et le saisit par le col.
— Alors écoute-moi bien. Cette moisissure comme tu l’appelles, n’apparaît que quelques minutes tous les trois ans. Le cycle triennal du cortinaire. J’ai passé des heures entières à t’en parler ! 
— Tu m’as surtout dit que ceux qui l’ont touché sont tombés gravement malade. Ce truc est maudit ! 
— Je ne redescendrais pas sans en emporter avec moi. Je suis sûre qu’avec quelques recherches le cortinaire pourra nous aider à développer des traitements. Mais je peux y aller seule, toi tu restes ici. Par contre, si dans trente minutes je ne suis pas revenue… Redescends. Ca voudra dire qu’il m’est arrivé quelque chose, donc fuis.
Elle fit demi-tour et accéléra le pas vers l’objet de sa convoitise.
— QUOI ? Mais même pas en rêve que tu y vas toute seule ! criait-il en lui courant après.

Damien

Le temple de la Copa

— Ça y est ! Nous l’avons enfin trouvé. Le temple de la Copa, s’émerveilla Iris.
    Arkrys, son compagnon de route, était toujours entrain d’escalader la montagne. 
— Et me donner un coup de main, cela te paraît faisable ? 
— Roh ! Ce n’est pas vrai ! Tu ne peux décidément rien faire tout seul. 
— Tu sais très bien que c’est à cause de mon cortinaire !
    Iris lui tendit son bras et le tira de toutes ses forces. Une fois la montagne escaladait, le jeune homme lui jeta un regard noir et se mit, lui aussi, à contempler le motif de leur venue. 
— Je n’y croyais plus. Il est… époustouflant. 
    Iris commençait déjà à s’avancer. Une verdure luxuriante entourée le temple. Rien que de poser les pieds dessus lui donnait des frissons incontrôlés. Ni une ni deux, elle se laissa tomber dans l’herbe et ses yeux se portèrent vers le ciel. La journée était plutôt clémente cette fois-ci. Contrairement au restant de leur voyage. Entre soleil de plomb et pluie torrentielle, le temps était de nature assez sauvage. La légende disait que ces changements radicaux ne se produisaient que de manière triennale. Ils avaient donc choisi la mauvaise année pour s’y aventurer. 
Mais ils avaient résisté et maintenant, elle savourait le fruit de leurs efforts. Il ne leur restait plus qu’une seule étape désormais. Et Iris comptait bien la mener à bien. Alors décida, elle se leva, attrapa son sac de voyage et fonça vers le palais.
— Mais, attends, Iris, tu ne peux y entrer comme ça ! 
— Qu’est-ce qui m’en empêcherait ? On l’a cherché depuis si longtemps, depuis tant d’années. Crois-tu vraiment que je m’arrêtais là, pour de vieilles superstitions ? Tu te fourres le doigt dans l’œil. 
— Iris ! Tu sais ce que tu risques, n’est-ce pas ? 
— J’en ai bien conscience, t’inquiète. Mais, c’est comme ça, c’est dans mes tripes. Maintenant, Arkrys, à toi de décider si tu en es.
— Évidemment ! Je compte bien te protéger, s’exclama-t-il fièrement tout en bombant le torse. 
— Toi ! Me protéger ? pouffa-t-elle. Pff, arrête de dire des bêtises et suis-moi. 
    Ils se mirent à deux afin de pousser la porte d’entrée. L’intérieur était aussi vert que l’extérieur, ce qui surprit les deux aventuriers. 
— Le sol, on dirait le terrain de foot de notre enfance. 
— En synthétique, répondit Iris en passant sa main. 
    Tout au bout du temple, une coupe trônait. Faite d’or, elle brillait de mille feux. Après avoir évité flèches enflammées, trou et autres pièges classiques, Iris et Arkrys arrivèrent à son niveau. Des tonnes de branches l’entouraient, comme un cercle de protection. À l’intérieur de celle-ci, un liquide vert pâle se mouvait sous la forme de petites ondes. Comme si une goutte permanente percutait le contenu de la coupe.
— Et maintenant ? demanda Arkrys. 
— Maintenant ? répéta-t-elle en brandissant un couteau. On enlève tout ça et tu bois. 
— Je ne suis pas très sûr. Le liquide serait maudit d’après les légendes. 
— Arkrys ! Regarde ton pied rempli de bandage. Regarde le poison remontait à travers tes veines. Pense à la souffrance que tu as endurée. Qu’est-ce que tu risques ? 
— Rien… 
— Voilà, donc tu te tais et tu me bois ce fichu remède, dit-elle en lui tendant la coupe. 
    Arkrys hésita, mais le regard sévère de sa compagne de route finit par le faire capituler. La couleur violacée de ses veines commença à disparaître. Son pied cessa d’enfler et, heureux que l’antidote ait fonctionné, le jeune homme ne put s’empêcher de sautiller de joie. Il embrassa Iris, tout aussi euphorique. Seulement la coupe avait repris sa place initiale. Le liquide à l’intérieur était réapparu. Les pièges, réarmaient, pointaient vers eux.
Les deux voyageurs n’eurent pas le temps d’esquiver. Les flèches se décochèrent et une vitesse phénoménale. Ils s’écroulèrent et, juste avant leur dernier souffle, ils entendirent, ou du moins ils crurent entendre le palais émettre un rictus de satisfaction. Puis ils fermèrent les yeux, laissant leurs âmes s’envolaient pour l’éternité.

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