Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
Rumours de Fleetwood Mac : album de plus d'un été

Rumours de Fleetwood Mac : album de plus d'un été

Publié le 11 juil. 2020 Mis à jour le 11 juil. 2020 Musique
time 4 min
5
J'adore
0
Solidaire
1
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 124 lectures
6
réactions

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

Rumours de Fleetwood Mac : album de plus d'un été

De juin à décembre 1978, mon frère est parti faire un stage d’agriculture au Canada, province du Manitoba.

Le 29 ou 30 décembre, mon père est allé le chercher à l’aéroport. Je me souviens très bien de la première chose que mon frère m’a dite en descendant de la voiture et lorsque l’on s’est serrés dans les bras l’un de l’autre : « Tu m’as manqué ».

 

Plusieurs disques figuraient parmi les trésors ramenés d’outre-Atlantique. Mon cadeau de Noël fut l’époustouflant « The lamb lies down on Broadway » de Genesis, un des albums majeurs du groupe.

Et puis, mon frère sortit triomphalement de ses bagages l’album « Rumours » de Fleetwood Mac. J’avais vaguement entendu parler de ce groupe, mais sans plus.

 

Formé en 1967, Fleetwood Mac est un groupe multiforme, à l’origine britannique et dont les deux seuls éléments permanents sont Mick Fleetwood (batterie) et John Mc Vie (basse). Pour plus de détails sur ce groupe et son évolution, vous trouverez moult détails sur Internet. À noter aussi quelques chroniques de Michka Assayas sur France Inter, datant de l’été 2016. Mais revenons à « Rumours ».

Cet album a eu un succès modéré en France : aucune des chansons de l’album ne passait sur nos radios périphériques. 300 000 exemplaires ont quand même été vendus dans l’hexagone. Pour votre information, il est donné comme le huitième album le plus vendu sur la planète : 40 millions d’exemplaires (dont la moitié aux États-Unis), juste derrière « Saturday night fever » des Bee Gees. Cependant, vous conviendrez avec moi que ce n’est pas le classement qui indique la qualité ou le génie musical : sachant que le n° 1 est «Thriller» de M. Jackson, ce que je viens d’écrire est confirmé…

 

En 1975, deux californiens – Lindsey Buckingham à la guitare et au chant et Stevie Nicks au chant – rejoignent le groupe. Fleetwood Mac s’installe aux États-Unis. En février 1977, c’est la sortie de « Rumours », deuxième album de la période américaine du groupe. Il a été enfanté dans des nuages de poudre blanche et dans une ambiance absolument délétère, pleine d’engueulades, de ruptures et de formations croisées de couples. Bref, ça devait sniffer, gueuler et baiser dans tous les coins du studio : apparemment, d’excellents ingrédients pour l’inspiration…

À l’écoute de cet album, on a du mal à se persuader que le groupe est d’origine britannique, tant il sonne côte ouest. C’est une merveille de finesse et de variété, gonflée de soleil californien à travers les 11 chansons qui le composent. Les deux voix féminines (Stevie Nicks & Christine Mc Vie) sont superbes. Pour ce qui est de la rythmique (batterie,  percussions et guitare basse), c’est du grand art.

 

Pour moi, la quintessence de cet album de génie se trouve dans trois chansons :

« Go your own way », dont le rythme syncopé aurait été inspiré par la batterie de Charlie Watts dans « Street fighting man ». En tous cas, Mick Fleetwood en fait quelque chose de grandiose et, si on prête l’oreille à la ligne de basse, c’est l’extase assurée… Ajoutez à cela un superbe solo de guitare et tous les ingrédients pour un grand morceau de rock sont réunis.

À déguster ici : https://www.youtube.com/watch?v=6ul-cZyuYq4

« You make loving fun » : le ton est donné dès les premières mesures : la température monte immédiatement de plusieurs dizaines de degrés. Question paroles, ça commence par :

Sweet wonderful you

You make me happy with the things you do

Et on finit par :

You, you make loving fun

And I don't have to tell you but you're the only one

Portées par la voix envoûtante de Christine Mc Vie, c’est une véritable ode à l’amour charnel.

https://www.youtube.com/watch?v=iNPQx_Bb2Fo

« The chain » : chanson cosignée par les cinq membres du groupe et qui mêle rock, folk et rochers chauffés à blanc dans le désert du Nevada. Composée en deux parties. La première se concentre sur les voix (Buckingham, Nicks & Mc Vie) avec une rythmique un peu lourde et un son de guitare qui nous projette dans le far west le plus traditionnel. Et puis les voix se calment pour laisser place à une deuxième intro à la guitare basse, vite relayée par un solo des plus criants ensuite secondé par les trois voix du groupe qui reprennent le refrain. De quoi se mettre le cerveau en orbite.

https://www.youtube.com/watch?v=E5ojPeUEGDs

 

Bien entendu, n’hésitez pas à écouter le reste de l’album si le cœur vous en dit : vous allez découvrir ou réentendre de belles choses. Appréciez-en chaque minute.

 

lecture 124 lectures
thumb 0 commentaire
6
réactions

Commentaire (0)

Tu aimes les publications Panodyssey ?
Soutiens leurs auteurs indépendants !

Prolonger le voyage dans l'univers Musique
Il s’appelle Ziggy
Il s’appelle Ziggy

    Pas question de l’avatar de David Bowie ici, mais d’Un gar&ccedi...

Benjamin Mimouni
2 min

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur