Parenthèse
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Chronique pré-Covidienne (26 janvier 2019)
Imaginez que vous êtes vendredi soir. Imaginez que vous vous réjouissez à l’idée de passer cette soirée avec des gens super, à écouter de la musique aux accents ensoleillés qui va faire remonter votre taux de vitamine D : en plein cœur de l’hiver, c’est un programme attrayant, n’est-il pas ?
Et puis tout ce que l’on espérait se réalise. En mieux.
Trente ans après la sortie de leur premier album (Mlah), les Négresses Vertes se sont reformées et ont repris le chemin des festivals et des salles de concert. Si quelques-uns manquent à l’appel, les cuivres, les guitares et une partie des voix sont toujours là. L’accordéon est repris par un phénomène qui a toute sa place dans la bande.
Avant l’extinction des lumières, il y a toujours un peu d’appréhension : auront-ils toujours la pêche ? Quid de leur motivation à vouloir nous emmener dans leur tourbillon ?
Il a fallu moins de cinq minutes pour calmer nos angoisses. Stéphane a donné le ton : « On était dans cette salle il y a 27 ans. Réservez votre soirée pour dans 27 ans ! ».
Un aperçu ici :
https://www.youtube.com/watch?v=l9pfjtw9q9A
Tonnerre de Dieu, toi Dyonisos
Bénis ma chair, bénis mes os
Nous sommes allés les saluer au bar, et de fil en aiguille, on s’est retrouvés à discuter backstage avec les artistes. J’étais content de les remercier pour ce superbe concert, et tout ce qu’ils nous avaient communiqué. Leur réponse était unanime : « On a eu un super public ! ». J’ai vraiment été impressionné par le fait que, après tant d’années, ils avaient toujours autant d’énergie et de candeur, le tout habillé par une immense modestie.
C’est dans des moments comme ça, ces parenthèses sous le soleil de Bodega et d’ailleurs, qu’on réalise que l’espèce humaine n’est pas complètement à jeter.
Sylvie avec Stéphane
Merci Sylvie et Jean-Luc, catalyseurs artistiques.