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La Guerre est déclarée (Valérie Donzelli, 2011)

La Guerre est déclarée (Valérie Donzelli, 2011)

Publié le 2 oct. 2020 Mis à jour le 2 oct. 2020 Culture
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La Guerre est déclarée (Valérie Donzelli, 2011)

A contrario des critiques dithyrambiques de l'époque qui depuis ont viré leur cuti en descendant en flammes "Marguerite et Julien", je vais offrir une voix discordante en essayant d'expliquer pourquoi à mes yeux ce film est à vomir. Avant de commencer, je voudrais souligner qu'il est anormal qu'un petit film français vaguement auteurisant obtienne plus d'étoiles sur les sites spécialisés (du type Allociné) que nombre de chefs-d'oeuvre y compris parmi les grands classiques. Comment expliquer un tel hold-up?

- Le sujet sans nul doute y est pour beaucoup. Seul un cœur de pierre ne peut compatir aux malheurs de Valérie Donzelli et de Jérémie Elkaïm, parents d'un enfant atteint d'une tumeur au cerveau et à leur besoin de catharsis en forme d'auto-fiction. Sauf que dans le film, ce pauvre petit, on ne le voit guère, il n'est qu'un prétexte, un faire-valoir. Et le lien avec ses parents n'est absolument pas montré. Amateurs d'histoires vraiment intimistes, passez votre chemin! Car ce que l'on voit par contre jusqu'à la nausée ce sont les tronches de Donzelli et de son mec en train de jouer (faux) les Romeo et Juliette des temps modernes (oui, ils ont osé, plus c'est gros, plus ça passe), le couple fort dans l'adversité sous toutes les coutures en mode m'as-tu vu: comme on s'aime, comme on souffre, comme on surmonte, comme "on s'amuse, on pleure, on rit." et même comme on se sépare (dans la dignité bien sûr).

- Les références néo-nouvelle vague et le décorum bobo ou le moyen le plus sûr de se mettre Télérama et les Inrocks dans la poche. Le film est tout sauf neutre sociologiquement et idéologiquement. Quelques minutes suffisent pour que l'on comprenne que sous couvert d'histoire touchante, c'est la peinture d'un petit milieu parigot-bobo se regardant le nombril qui est le vrai sujet du film. Des références qui claquent (comme un passage chanté à la "Jacques Demy" qui tombe complètement à plat), des soirées branchées-bohèmes "décadentes" où l'on se drogue, ou l'on boit et où on se roule des pelles (entre soi s'entend) et last but no least, des remarques qui ne cherchent même pas à dissimuler le mépris de classe que ces bien-pensants ont vis à vis du "petit personnel" à qui il ne "faut pas parler." Quoique dans le mépris du genre humain, la phrase "J'ai peur qu'il devienne aveugle, sourd, muet, nain, pd, noir et qu'il vote front national" vaut également son pesant de caca(huètes).

En résumé une belle escroquerie que ce mauvais film de chapelle, égocentrique, exhibitionniste et méprisant vis à vis du reste du monde. C'est à toi que je déclare la guerre!

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