Félicitations ! Ton soutien à bien été envoyé à l’auteur
A la rencontre de Forrester (Finding Forrester, Gus Van Sant, 2000)

A la rencontre de Forrester (Finding Forrester, Gus Van Sant, 2000)

Publié le 7 déc. 2020 Mis à jour le 7 déc. 2020 Culture
time 1 min
1
J'adore
0
Solidaire
0
Waouh
thumb 0 commentaire
lecture 109 lectures
1
réaction

Sur Panodyssey, tu peux lire 30 publications par mois sans être connecté. Profite encore de 29 articles à découvrir ce mois-ci.

Pour ne pas être limité, connecte-toi ou créé un compte en cliquant ci-dessous, c’est gratuit ! Se connecter

A la rencontre de Forrester (Finding Forrester, Gus Van Sant, 2000)

Je suis une grande fan des films expérimentaux de Gus VAN SANT tels que son premier film underground "Mala Noche" (1985), sa tétralogie de la mort ou encore "My Own Private Idaho" (1991). J'accroche moins au reste de sa filmographie. Ainsi "A la rencontre de Forrester", oeuvre de commande très hollywoodienne souffre d'un scénario très prévisible célébrant les valeurs de la réussite à l'américaine. C'est d'autant plus critiquable que le parcours édifiant du jeune Jamal Wallace nous fait oublier qu'aux USA il y a plus de jeunes noirs en prison qu'à l'université. En dehors d'un prof de littérature qui joue le rôle du méchant plein de préjugés (joué par F. Murray ABRAHAM alias Salieri dans "Amadeus") (1984) , tout le monde il est beau tout le monde il est gentil avec Jamal qui bénéficie en plus du coup de pouce d'un vieil écrivain reclus (inspiré de Salinger et joué par le charismatique Sean CONNERY) qui finit à la longue par assumer un rôle de père de substitution. On peut d'ailleurs se demander exactement de quelle littérature on parle. Le film n'en donne aucune idée sinon quelques phrases elles aussi très convenues et une accusation de plagiat d'un article du mentor de Jamal. C'est embêtant car cela laisse penser que Jamal se fait acculturer par les WASP qui l'acceptent alors dans leur cercle dominant.

Reste quelques moments réussis de mise en scène dans cette soupe comme le début qui installe un climat intrigant hélas trop vite évaporé et la première sortie de Forrester dont Gus VAN SANT nous fait bien sentir l'agoraphobie avant que la belle histoire ne reprenne le dessus (car bien évidemment Forrester se libère de ses démons).

lecture 109 lectures
thumb 0 commentaire
1
réaction

Commentaire (0)

Tu peux soutenir les auteurs indépendants qui te tiennent à coeur en leur faisant un don

Prolonger le voyage dans l'univers Culture

donate Tu peux soutenir les auteurs qui te tiennent à coeur