penser global, agir local
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penser global, agir local
En 2005, je défendais sérieusement cette maxime remise au goût du jour : « penser global, agir local ». Et il y avait, entre autres, l’association 350.org
Il a « tellement coulé d’eau sous les ponts » depuis … j’ai abandonné toute lutte.
Alors, quand je vois que les bla-bla continuent, je n’ai aucun scrupule à ne plus y croire, je n’agis plus et je n’en pense pas moins.
J’ai appris par les vœux de bonne année de mon ministre Christophe Béchu, que pour 2024 il prévoit l’action après avoir passé l’année 2023 à planifier. Il sait (comme toutes les maudites têtes pensantes dernièrement présentes à Davos) que nous devrons nous adapter aux dérèglements climatiques. Et enfin il rêve, comme tout bon nimby, que les autres vont changer leurs façons de consommer. Il a osé rappeler qu’aux origines de la création de ce ministère, celui-ci était ironiquement décrété « ministère de l’impossible » ; il considère en comparaison que c’est aujourd’hui le ministère « de tous les possibles ».
J’ai appris ensuite qu’il y avait eu une COP Occitanie le 23 novembre 2023.
Et j’ai écouté sa prestation le 13 décembre 2023 lors du lancement de la COP Bourgogne-Franche-Comté (3H). Je note juste que le débat public est très difficile, surtout quand le temps est compté, et que vers la fin, la question longue d’un étudiant citant à la fin les 17 ODDs n’a pas eu de réponse sur ces Objectifs de la part du ministre.
Et puis dans le même temps mais autre lieu, dans la file d’attente de la cantine, une personne ne voulant pas doubler un groupe a voulu plaisanter en disant qu’on n’était pas un groupe important comme les 12 salopards. J’ai rebondi tout de suite à son allusion en lui apprenant que sa référence au film les 12 salopards était pour nous, en tant que professionnels de l’environnement, d’une toute autre connotation. Je lui ai appris que ces 12 salopards (Libération), les POPs, sont des millions de fois plus salopards que ceux du film (Nathalie Chèvre). En 2009, ils étaient passés à 21 (MédiaTerre). Combien aujourd’hui ? Et combien d’anciens POPs rendus réellement inoffensifs ? En plus, on les étudie individuellement mais on ne sait pas toutes les interactions qu’ils peuvent générer quand ils se cumulent ! (cancer-environnementPOP). Cela me rappelle un souvenir militaire dérangeant : en 1981, pendant mon service militaire, j’ai été instruit des potentialités de la guerre NBC (Nucléaire-Bactériologique-Chimique) [super dossier du Monde Diplomatique]; les plus impressionnants étaient les produits chimiques comme les simples gaz hilarants (style protoxyde d’azote d’aujourd’hui) qui rendaient inoffensif l’ennemi ; mais il y en avait de bien moins rigolos du style des POPs, capable comme de l’acide de transpercer n’importe quel tissu et de brûler tous les tissus vivants pire qu’une balle à travers le corps ; il y avait toujours la possibilité d’utiliser le phosgène et le gaz moutarde (gaz de la 1° guerre mondiale).
Visiblement (Actu-Environnement), certains POPs sont encore bien vivaces…..
Vive la vie ironique, (Marianne : « quelles armes chimiques ont été utilisées dans l’histoire ? »).
AGIR local et global ? Règle internationale ?
OUI, mais malheureusement s’il s’agit de bien « s’en mettre plein les fouilles ».
Bruno