Judith Perle est la propriétaire d'une belle demeure et de métiers à tisser, qui lui permette de vivre sans travailler elle- même. En 1142, elle ne demande qu'une simple rose à l'abbaye de Shrewbury comme loyer de sa demeure. En effet, en mémoire de son mari et de son enfant perdus en vingt jours d'écart, deux ans avant, elle veut honorer ceux-ci en ne demandant pas plus à l'abbaye. Comme chaque, l'abbaye pense honorer ce drôle de bail. Elle a de multiples soupirants mais elle ne compte pas épouser qui que ce soi tcar elle les trouve immatures et songe à se retirer dans les ordres.  

Elle demande à Niall, le forgeron de lui remplacer une boucle à sa ceinture. Celle-ci apprecie le forgeron mais le connait mal. Celui-ci a des points commun avec elle car il a perdu sa femme en couches. Mais à la différence avec Judith, il a encore sa fille. Il a décidé qu'elle sera élévée pour un temps par sa soeur car elle est trop jeune pour être qu'avec lui.

A l'abbaye, la vie des frères est rythmée par les cérémonies et le travail. Frère Eluric demande à être relevé de son rôle de porteur de rose car il est tourmenté par son désir pour Me Perle. Un peu plus tard, il est retrouvé mort vers le rosier. Alors frère Cafdael va memer l'enquête. Celle-ci se complique lorsque Me Perle est enlevée à son tour et que son contremaître est retrouvé mort près des berges du fleuve. Tous les indices l' indiquent comme coupable mais frère Cafael n'y croit pas trop. En parallèle, le shérif du comté enclenche les recherches pour à la fois retrouver Me Perle et retrouver l'assassin. 

Je ne vous dirais pas qui est le coupable et comment se résout l'enquète. Mais Me Perle est sauvé par le forgeron et personne n'est condamné. Me Perle ne veut pas d'un coupable. Elle veut juste être libre. Déjà à ce temps là, chacun devait se battre pour maintenir sa liberté. D'autant plus si cette personne était une femme.

J'ai beaucoup aimé ce roman. Il m'a fait beaucoup pensé au roman " Au nom de la rose" . C'est aussi une enquête et c'est aussi un moine qui l'a mêne. La seule différence est qu'ici l'action se situe en dehors de l'abbaye et que le personnage central est une femme. A Moyen Age, le statut de la femme était soit de la vierge, de la femme et de la veuve. Le faît d'avoir un patrimoine constituait la dot et toute femme était sensée se remarier après un veuvage. Néanmoins, dans le Nord de l'Europe, elle avait un peu plus de liberté, et recevait la part du patrimoine du mari décédé. 

Ellis Peters " Une rose pour loyer " Ed 10/18 Image de couverture du roman