Glückwunsch! Deine Unterstützung wurde an den Autor gesendet
Photoshop et nostalgie camarade

Photoshop et nostalgie camarade

Veröffentlicht am 13, Okt., 2020 Aktualisiert am 13, Okt., 2020 Musik
time 2 min
2
Liebe ich
0
Solidarität
0
Wow
thumb Kommentar
lecture Lesezeit
2
Reaktion

Auf Panodyssey kannst du bis zu 30 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 29 articles beim Entdecken.

Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten. Einloggen

Photoshop et nostalgie camarade

 

 

Santiana, Mal d’amour, mal de toi (Michaële, Lana et Paul Sebastian), Carrère, 1975.

 

Santiana, Mal d'amour mal de toi

 

Dans la série des ersatz de Frédéric François, je vous présente Santiana. Tout est là, un peu pareil, un peu moins bien, à commencer par les paroles :

 

« J’ai le mal d’amour, le mal de toi »

 

Il y a aussi les chœurs, les cordes qui s’envolent, la voix qui s’emballe, même si tout reste très maîtrisé. On est chez Carrère et il y a Bernard Estardy à la production.

 

En face B (Regarde une fille avec ton cœur), le chanteur louche du côté de Joe Dassin au niveau du style, avec une introduction parlée, des sifflets, des « oh-oh-oh », et de Guy Mardel (N’avoue jamais) au niveau des paroles :

 

« Elles sont toutes les mêmes

Elles te diront je t’aime

Mais si tu perds une bataille

Elles te diront bye-bye

Ne te laisse jamais prendre

Au piège de leurs mots tendres »

 

On retrouve bien entendu les machisteries de l’époque :

 

« Agis comme un homme mon garçon

Et elles t’admireront »

 

Mais elles sont compensées par un refrain admirable, qui fait la part belle à la beauté intérieure :

 

« Regarde une fille avec ton cœur

Et pas avec tes yeux

Regarde une fille avec ton cœur

L’amour n’est pas un jeu »

 

C’est cul-cul à en pleurer mais ça se laisse écouter sans soif.

 

Les paroles sont signées Michaële, Lana et Paul Sebastian, qui ont écrit un nombre indécent de chansons pour Claude François, Sheila, Ringo, Dalida, Hervé Vilard, Karen Chéryl, la crème, mais pas que.

 

La pochette est signée Michel Gavros, qui semble maîtriser le négatif et les filtres de couleur au point de faire ressembler son modèle à Patrick Juvet et Françoise Hardy en même temps, un vrai petit miracle. On appelle ça brouiller les pistes. L’acheteur peu avisé se laisse berner par ce genre d’artifices.

 

Allez, je critique, mais ce genre de bluettes sans profondeur fait du bien à l’âme. C’est comme boire un sirop de grenadine qui vous fait retomber instantanément en enfance. On cueille les mistrals gagnants où on les trouve.

lecture 250 Aufrufe
thumb Kommentar
2
Reaktion

Kommentar (0)

Dir gefallen die Artikel von Panodyssey?
Unterstütze die freien Autoren!

Die Reise durch dieses Themengebiet verlängern Musik
Requiem
Requiem

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, vôtre sourire, ma joie.Parmi les textes chantés...

Bernard Ducosson
1 min
Chorégies
Chorégies

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie. En deux mots "des formation...

Bernard Ducosson
1 min
Au secours
Au secours

Au secours je souffreJe suis au bord du gouffreJe sais très bien que j'ai le choixJ'ai bien voulu &...

Rovin-K
1 min
J'suis pas d'ici
J'suis pas d'ici

Qu’est-ce que j’fais là Qu’est-ce que j’bricole Qu’est-ce que j’y p...

Raphaëlle Vaillant
3 min

donate Du kannst deine Lieblingsautoren unterstützen

promo

Download the Panodyssey mobile app