Le Maudit
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Le Maudit
Dennis’ Twist, Tu dis que tu l’M (Dodo-Doc Guyot), Vogue, 1986.
Bédé musique
C’est marrant de constater la fascination des auteurs de bédé pour la musique. Le plus acharné d’entre tous est sans aucun doute Joan Sfar qui, en plus de ses carnets dans lesquels il parle de musique en long, en large et en travers, instruments, chanteurs, chansons (Piano, Ukulélé), a réalisé le biopic Gainsbourg, vie héroïque en 2010.
Dans ses Notes, Boulet parle aussi régulièrement du complexe du dessinateur qui n’aura jamais le charisme d’un musicien aux yeux de la société.
Sans parler des albums collectifs : les chansons de machin (Beatles, Brassens, …) illustrées.
J’ai aussi souvenir d’un concert de Charles Berbérian, du duo Dupuy-Berbérian (Journal d’Henriette, Monsieur Jean, Boboland), sur une péniche amarrée quais du Rhône à Lyon.
Mais les précurseurs du genre semblent les membres de Dennis’ Twist, tous auteurs ou dessinateurs aux Humanoïdes Associés : Philippe Poirier, Vuillemin, Frank Margerin, J-C Denis. Un super-groupe en quelque sorte.
Explication de texte hasardeuse
Leur plus grand succès est la chanson Tu dis que tu l’M, écrite et composée par Dodo (Marie-Dominique Nicoli) et Doc Guyot :
« Tu dis que tu l’aimes
Mais tu sais très bien que même
Si tu lui mettait deux M
Elles te quitterait quand même »
Au passage, j’ai toujours cru qu’elle chantait :
« Si tu lui mettais des ailes »
et je trouvais ça con au possible, pour la raison évidente que si quelqu’un veut partir, tu ne lui donnes pas le moyen d’aller encore plus vite, surtout si tu n’es pas d’accord avec sa décision.
Après vérification et une écoute plus attentive, c’est bien :
« Si tu lui mettait deux M »,
ce qui règle le problème de la fuite mais pas celui de la connerie. Je ne suis pas bien sûr de comprendre : il l’aime tellement qu’il l’aime avec deux M, il l’aimme, fort, fort.
Bon musicalement par contre, le morceau tient plutôt la route, les guitares sautillent, c’est bien produit, mieux que si les Enfoirés se mettaient à financer les Restos du cœur en faisant des bédés. J’imagine le carnage… en tout cas ce serait moins bruyant.
Pour écouter la chanson : bide et musique