Le Navarre vaut bien un fromage
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Le Navarre vaut bien un fromage
Tout est parti d’une story sur Instagram. L’histoire était alléchante, il restait à la vérifier en dehors de la virtualité. Chose faite et cela en valait largement un poème.
Œuvre photopoétique #6 déposée sur une table du restaurant Le Navarre à Lourdes.
Le Navarre vaut bien un fromage
Sur son lit de verdure il repose en hommage
À ces lieux de pâture où naissent les fromages
Son suave fumet son empreinte olfactive
En vient à parfumer ma plume qui s’active
Près de lui allongées rien qu’à ma vue croustillent
De belles et bien bronzées tranches qui m’émoustillent
À l’eau de ma bouche ne manque que le vin
J’entends qu’on le débouche on frôle le divin
L’influent sortilège la story d’Instagram
M’invite au sacrilège à chaque photogrammes
Et je plonge et replonge ivre en déperdition
Au plaisir que prolonge mon âme en perdition
Ce n’est qu’en arrivant aux veines de la planche
Qui servaient de divan à cette folie blanche
Que revint ma raison le temps de commander
En toute déraison un gourmand de café
J’ai testé Le Navarre et j’y ai succombé
Mon âme quelque part en reste perturbée
Mes papilles acclament des mets des Pyrénées
La carte en fait réclame et me crie revenez
Bernard Ducosson vor einem Jahr
Bravo, et je ne suis jamais Navarre de compliments...
Jean-Christophe Mojard vor einem Jahr
Alors merci, j'en suis doublement touché.
Prince Of Panodyssey Alias Alexandre Leforestier vor einem Jahr
Fantastique ! Le couple Insta Pan est donc complémentaire… L’image et l’écrit se marient tels sa croûte et son coeur 😍
Jean-Christophe Mojard vor einem Jahr
En effet. J’en faisais des amuse-gueules appréciés sur les réseaux, puis j’ai décidé d’offrir ces menus poèmes sous forme d’œuvres photopoétiques plus conséquentes.
Ainsi Panodyssey m’offre l’opportunité de les partager pour tous, tandis que je dépose ma création quelque part afin qu’elle vive sa vie d’œuvre chez celle ou celui qui la trouvera.
Pas forcément sur le lieu de la prise de vue puisque je n’ai pas forcément l’imprimante dans mon sac.