

Éternelle errance
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Éternelle errance
Humide est cette terre à mon corps étendu
Où des vers avides s’apprêtent à festoyer
Mon cœur s’est arrêté et mon âme est perdue
Alors je les regarde à me décomposer
La lune me pleure et m’invite à monter
Mais ses rayons d’argent passent ma transparence
J’avais promis l’amour et son éternité
Solitaire chaque jour je poursuis mon errance
Un jour la terre aussi cessera d’exister
Avec elle le dernier souvenir de ses yeux
Mais mon amour sans faille et ma fidélité
Dans le néant des limbes en gardera le bleu
À mes larmes ma plume a des rimes en peine
Car les fantômes pleurent et souffrent tout autant
Pour certains la douleur laisse entendre des chaînes
Pour moi à vos oreilles je suis chuchotement

