Du fond de mon tombeau
Du fond de mon tombeau
Du fond de mon tombeau, j’entends passer vos jours,
J’entends passer vos nuits, sur des générations.
Mon corps est en lambeaux, de l’éternel séjour
À des siècles d’ennuis, sans dégénérations.
Mais, plus que les tourments de vos vies insipides,
C’est la soif, immense, qui me manque avant tout,
Ce sont mes errements, en chasses intrépides,
Pour ma réminiscence à me gorger de vous.
Combien de temps encore à vivre sous vos pieds,
Écoutant vos rancœurs, qui noircissent le sang ?
Je me souviens d’alors, tandis que vous soupiez,
Et que vos nobles cœurs bâtaient d’amour décent.
Je goûtais vos plaisirs, aux sources de vos cous,
En de longues succions à vous blanchir le corps,
Mais, je préfère moisir, et qu’importe le coût,
Face à la perdition de ce qui édulcore.
J’ai des rêves nocturnes, aux sons de
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