Glückwunsch! Deine Unterstützung wurde an den Autor gesendet
Une femme est une femme (Jean-Luc Godard, 1960)

Une femme est une femme (Jean-Luc Godard, 1960)

Veröffentlicht am 7, Juni, 2021 Aktualisiert am 7, Juni, 2021 Kultur
time 1 min
0
Liebe ich
0
Solidarität
0
Wow
thumb Kommentar
lecture Lesezeit
0
Reaktion

Auf Panodyssey kannst du bis zu 30 Veröffentlichungen im Monat lesen ohne dich anmelden zu müssen. Viel Spaß mit 29 articles beim Entdecken.

Um unbegrenzten Zugang zu bekommen, logge dich ein oder erstelle kostenlos ein Konto über den Link unten. Einloggen

Une femme est une femme (Jean-Luc Godard, 1960)

"Une femme est une femme", le troisième film de Jean-Luc GODARD (mais le deuxième sorti sur les écrans à cause de la censure de "Le Petit soldat") (1960) est aussi son premier en couleur. Et comme son contemporain et "collègue" de la Nouvelle vague, Jacques DEMY avec son troisième film "Les Parapluies de Cherbourg" (1964), Godard donne avec "Une femme est une femme" son interprétation toute personnelle de la comédie musicale qu'il s'amuse à déstructurer tant du point de vue du montage des images que celui du son. Il multiplie d'ailleurs les clins d'oeil à ses amis de la Nouvelle vague (Jacques DEMY n'ayant pas encore tourné "Les Parapluies de Cherbourg" (1964), c'est "Lola" (1960) qui sert de référence, notamment pour les scènes de cabaret avec Anna KARINA sans parler de l'emprunt de Michel LEGRAND et ses airs jazzy si reconnaissables mais on trouve aussi des allusions à "Tirez sur le pianiste" (1960) de François TRUFFAUT, à "L'Opéra-mouffe" de Agnès VARDA et à "À bout de souffle (1959) son premier film, c'est d'ailleurs Jean-Paul BELMONDO qui veut comme par hasard "ne pas le louper" à la TV) mais aussi aux grands noms de la comédie musicale hollywoodienne (Cyd CHARISSEGene KELLY future vedette des "Les Demoiselles de Rochefort" (1966) à Bob FOSSE). L'exercice de style est fort réussi, notamment en ce qui concerne l'usage de la couleur qui m'a fait penser à un détonnant mélange de portraits polychromes de Andy Warhol et de chauvinisme cocorico bleu blanc rouge! Le fond en revanche est bien léger et l'intrigue tient sur un timbre-poste. Il ne suffit pas de citer Ernst LUBITSCH pour avoir sa subtile "touch". Même si le badinage à trois reste charmant et élégant, Anna KARINA et surtout Jean-Claude BRIALY surjouent par rapport à un Jean-Paul BELMONDO qui reste parfait de naturel. Bref c'est rafraîchissant et récréatif, innovant et audacieux mais un peu plus de charpente aurait été bienvenu.

lecture 227 Aufrufe
thumb Kommentar
0
Reaktion

Kommentar (0)

Dir gefallen die Artikel von Panodyssey?
Unterstütze die freien Autoren!

Die Reise durch dieses Themengebiet verlängern Kultur
Hébreu
Hébreu

Un mot d'un dictionnaire, ma définition, votre sourire, ma joie.

Bernard Ducosson
1 min
La Légende d'Azénor
La Légende d'Azénor

  La légende d'Azénor - Journal d'Eléonore par Juliette Norel  

Jean-Christophe Mojard
4 min

donate Du kannst deine Lieblingsautoren unterstützen

promo

Télécharge l'application mobile Panodyssey