À l’entrée du Louvre, j’aperçois mon ami me faire de grands signes de bras en criant mon nom et j’éclate de rire, heureusement qu’il est d’une grande subtilité. Je m’avance vers lui et l’invite à entrer dans le musée, pour commencer la visite. Le silence s’installe rapidement alors que nous marchons. Au début, j’ignore le léger malaise et je continue d’observer les œuvres. La plupart des murs sont beiges et les tableaux sont accrochés un à côté de l’autre. Je marche tranquillement et m’arrête de temps à autre pour lire des informations ou tout simplement admirer plus en détail les merveilles qui m’entourent. Maxime, lui, ne semble pas démontrer d’intérêt pour les œuvres.

Je me retourne vers Maxime et je le fixe un instant avant de briser le silence.

Moi : Concrètement, es-tu venu ici pour moi?  Je veux dire au Louvre.

Max : …Oui et non…

Moi : Serait-il possible que tu élabores un peu plus ?

Max : Je me voyais mal endurer ton absence pendant une semaine… J’ai envie de passer du temps avec toi et non, les tableaux ne m’intéressent pas vraiment, je l’avoue.

Wow, Il le pense vraiment …

Max : Et je le pense vraiment…

Cette drôle de coïncidence m’étonne.

Moi : Tu lis dans mes pensées ? dis-je avec le sourire.

Son visage se tend momentanément.

Max : Quoi?

Moi : Laisse tomber… Et puis, tu sais une semaine ce n’est pas si long quand on y pense, c’est juste sept jours.

Max : Comme je te disais, je suis parti sur un coup de tête et de toute manière une semaine loin de ma famille me fera le plus grand bien, ils sont tellement envahissants tu n’as pas idée.

Moi : Et bien, je ne sais pas trop quoi dire.

Max : Moi non plus. Bon…. On la termine cette visite.

Moi : Oui, maintenant que le malaise est passé.

Max : Tu trouves ça moins inconfortable que je vienne de t’avouer que je ne peux plus me passer de toi alors que nous ne nous sommes pr