Une quinzaine de minutes plus tard, un taxi nous dépose devant mon hôtel et nous montons à ma chambre. Je fais s’allonger Maxime sur mon lit et nous discutons un peu de ce qui s’est passé.

Max : Comment se fait-il que je n’aie pas une égratignure alors que j’ai passé à deux doigts de la mort.

Moi : Maxime, ça ne me tente pas vraiment de parler de ça, j’ai passé trois horribles journées sans savoir si tu allais survivre. J’aimerais me changer les idées.

Il soupire.

Max : Tu sais que tu peux me faire confiance Rose.

Je ferme les yeux.

Moi : Tu n’as pas besoin de savoir pour le moment.

Max : Si tu crois qu’il est mieux pour moi de ne rien savoir, je te fais confiance.

Moi : Merci, ne t’inquiète pas je te le dirai un jour, mais pas aujourd’hui.

Les minutes passent et le silence pèse.

Max : Et si nous allions marcher et visiter la tour Eiffel. Nous sommes à Paris quand même et je suis certain que ça te changera les idées.

Moi : Tu es sûr que tu as la force pour ça.

Max : Bien sûr, ça va me faire le plus grand bien d’aller marcher et respirer de l’air frais.

Moi : Bon, d’accord, mais je veux que tu manges un peu avant de partir.

Max : Maintenant que tu le dis, j’ai vraiment très faim. Dit-il de sourire aux lèvres.

Nous nous dirigeons donc vers le petit restaurant de l’hôtel et nous mangeons un peu sans dire un mot. À vrai dire, moi aussi j’avais faim. J’aime bien le concept de ce restaurant, il est ouvert de huit heures à minuit et c’est une sorte de buffet à volonté et selon l’heure qu’il est ce qu’ils ont à offrir change. Ce que j’apprécie le plus c’est qu’il y a toujours un petit coin avec des viennoiseries et du dessert.

Dehors, la température est parfaite et les rues sont tranquilles. Au loin se dessine la silhouette de la tour Eiffel que nous nous apprêtons à monter.

Max : C’est tellement une belle ville, je suis vraiment heureux d’être avec toi… ici

Je ne sais pas quoi répondre, je lui adresse seulement un sourire. Nous ne nous sommes pas adressé la parole pendant tout le trajet nous menant à la tour ainsi que pendant toute son ascension. Je ne sais pas vraiment quoi dire, tout ce que je fais c’est de repasser en boucle les évènements des derniers jours dans ma tête. Comme si je n’étais pas assez stressée comme ça. À un moment, Max a rompu le silence.

Max : Rose, j’ai… j’ai quelque c