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Réseau social, tu perds ton sang froid

Réseau social, tu perds ton sang froid

Publié le 2 janv. 2024 Mis à jour le 20 sept. 2024 Technologie
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Réseau social, tu perds ton sang froid

Je vous avais laissé avec Mark pour virevolter sous les ailes Twitter. Le ciel était bleu, l’air pur emplissait les poumons d’échanges vivifiants. L’oiseau, bien plus sérieux que le pouce, n’obligeait en rien à liker des vidéos idiotes ou des publications superficielles. Chez les gazouilleurs, aucun pouce n’était à sucer pour lubrifier les egos des uns ou des autres.

Je vous avais laissé avec Mark pour virevolter sous les ailes de Twitter, puis Elon est arrivé. 

En voulant donner des ailes de géant à l’oiseau bleu, le milliardaire l’a empêché d’avancer. Déplumé, dégraissé, le réseau frappé désormais d’un X, lettre que son nouveau propriétaire voudrait bien s’approprier, est devenu un repère pour adultes, pas forcément consentants, où tout est permis. 
Confondant modération et liberté d’expression, X est devenu le repaire dangereux d’un peuple de trolls belliqueux, dont la seule occupation nycthémérale consiste en de longues masturbations de leurs doigts sur le clavier.

Après avoir reçu une quantité non négligeable de photos explicites sur l’anatomie de la moule, selon les âges ou les époques, j’ai préféré jeter l’éponge dans cette mer de haine, racisme, complotisme… La liste, trop longue, serait inévitablement non exhaustive.
C’est bien dommage, car il reste quelques comptes intéressants et derrière eux des personnes « cérébrées », mais elles ne veulent pas migrer.

C’est là toute l’emprise de ces réseaux qui s’appuient sur la notoriété, une frontière mince, un filigrane capillaire séparant la justesse d’un ensemble de fans et d’un réservoir de followers. Les premiers nourrissent les échanges, les seconds l’ego. Dans les deux cas, il est difficile pour la majorité de rompre l’habitude et de prendre le risque d’aller sur de jeunes pousses sociales que sont Mastodon ou Bluesky par exemple.

Photo de Daria Nepriakhina, unsplash  

 

Mastodon - Bluesky

Le premier a fait un bond démentiel, profitant de la chute du piaf. Le second, toujours en développement et sur invitation, offre donc peu de followers. Surtout que celles et ceux qui obtiennent un code et y arrivent, après les chanceux déjà installés, ne font franchement pas partie du noyau… 

Nombreux sont alors ceux qui n’ont pas suivi. D’aucuns diront que l’inscription est compliquée, que trouver une instance au nom barbare est dissuasif. Mais, cela reste du verbiage. Passer de 1000, 10000 ou plus à 0 followers, c’est une claque plus dissuasive que n’importe quelle inscription.

Depuis que je suis passé sur ces réseaux, je stagne à 90 abonnés pour Mastodon et 17 sur Bluesky. C’est bien là le frein pour beaucoup. Pourtant, depuis que je ne suis plus un assidu de Facebook ou de Twitter, je retrouve du temps et de la qualité dans les échanges, ailleurs. Je retrouve également du temps pour moi. C’est donc la seule question que l’on doit se poser. Voulez-vous être au service des réseaux ou l’inverse ? 

 

Et s’il existait une alternative

Peu de solutions existent à l’heure actuelle. Peu, car lancer une alternative face à ces titans est un combat titanesque. J’admire ces forçats du code qui parviennent à créer et à encadrer des instances comme Mastodon. Mais, est-ce réellement utile de créer des réseaux sociaux sur le modele de ceux en place ? 

Lorsque je fais un tour sur Mastodon ou Bluesky, je m’aperçois que graduellement les fils d’actualités prennent le chemin de Twitter. Je parle bien de Twitter, car on retrouve effectivement l’utilisation du début de l’oiseau. Celui de mon premier compte il y a plus de dix ans.

Si je claviote encore peu sur Mastodon et Bluesky, j’ai surtout fait un grand retour sur deux plateformes : Medium et Panodyssey. Ainsi, j'allais, je l’avoue, m’investir un maximum sur Medium dont le seul gros défaut est d’être uniquement tourné vers l’anglais. C’est d’ailleurs dans les CGU : aucun texte ou auteur mis en avant si la publication n’est pas en anglais. J’allais, et puis Alexandre est venu m’apporter ses lumières. Par son message, son éclaircissement sur l’avancée de Panodyssey et son évolution à venir, il m’a conquis.

 

Panodyssey

Alexandre porte fièrement le prénom prédestiné aux grandes aventures. Avec « Panodyssey », c’est la conquête d’un nouveau moyen d’utiliser le numérique, pour écrire et diffuser ses textes, ou de le consommer, pour lire et s’informer. Cette solution française, tandis que les français ont déserté Medium, est de loin la plus aboutie et la plus prometteuse des plateformes quant aux réseaux sociaux. Une solution orientée vers la qualité de ce qu’on y trouve.

Puisque je vous parlais de promesse d’avenir, Alexandre et son équipe viennent de lancer une application mobile afin de faciliter la connectivité à Panodyssey où que l’on soit.

Le réseau social français dédié au texte de qualité révolutionne l'expérience de lecture avec sa nouvelle application multi-formats et son fil d'actualité sans publicité. Le fil d’actualité est personnalisé et favorise une variété de contenus écrits et visuels informatifs et divertissants. Le nouveau format de contenu du fil d’actualité est court et percutant. Il participe à booster la visibilité des auteurs.
Alexandre via Panodyssey.

Ainsi, Panodyssey s’offre le luxe de devenir un réseau social orienté textes de qualité, largement au-dessus de Facebook, avec un fil d’actualité largement au-dessus de X (Twitter). Panodyssey, le petit David entouré de « Goliaths », fait sa révolution en prenant le meilleur des deux plus gros réseaux sociaux.

Que lui manque-t-il ? Tout simplement vous ! C’est à vous de choisir de rester le produit et d’être consommé ou de choisir la liberté. La liberté de lire des textes choisis, de suivre des auteurs, de les lires, les soutenir, discuter avec eux dans le fil d’actualité et pourquoi pas, pourquoi pas, de vous mettre, vous aussi, à écrire.

Désormais, mes Tweets d’actualité sont sur Panodyssey. Je partagerai les liens sur Facebook ou LinkedIn, mais le contenu restera sur Panodyssey. J’ai choisi mon camp. Ainsi, j'ai choisi d’être une pierre dans la fronde de d’Alexandre face à ces géants. Qui s’aime nous suive.

Photo de Pixabay

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Commentaires (9)

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Bernard Ducosson il y a 10 mois

C'est bien ce que je me disais...

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Jean-Christophe Mojard il y a 10 mois

C’est exactement ça. Plus la publication est vide, creuse, lissée comme une influenceuse, plus elle a du succès.
J’ai fermé mes comptes. Les nouveaux sont limités à 200 amis avant de refaire le tri. Je m’en porte mieux.
Si un jour ce nombre est dépassé sur Panodyssey ce sera différent, car les followers ici cherchent autre chose que la futilité.

Merci infiniment pour cette publication qui éclaire et qui va je suis sûr participer à créer la communauté.

Vos retours d'expériences et analyses sont précises et justes, c'est assez rare dans ce monde comme vous le savez.

Incontestablement, vous participez à nous aider et surtout à prouver qu'il n'est pas totalement fout de tenter prendre un autre chemin même si celui-ci est probablement né d'un coup de folie.

Une invention en a toujours besoin pour se mettre un petit coup de pied aux fesses chaque jour et grimper coûte que coûte.

Un grand merci !

Oh hisse... ⛵️

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Jean-Christophe Mojard il y a 10 mois

Je n’oublierai jamais la sortie de mon premier recueil poétique. Près de 2000 « amis » sur Facebook, approximativement le même nombre sur Twitter. Après ma publication sur le fil du pouce dressé : trois partages ! Sur l’oiseau : deux !

Je tente alors la publication vidéo d’une peluche suspendue à un ventilateur de plafond. Elle tourne, tourne et valse finalement au travers de la pièce. Le résultat est sans appel : une trentaine de partages et une dizaine de commentaires.

Voilà ce qu’est Facebook : long défilé de pub, de bêtises que l’on se doit de partager pour exister.

Sur Twitter, c'est la chasse aux victimes. Ainsi, vous publiez et si c’est beau, si c’est bien, c’est relégué aux oubliettes. Si toutefois la publication est une porte ouverte au déferlement de la horde sauvage, alors vous êtes sur le bon réseau. Jusqu’au jour où vous devenez la victime.

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Jean-Christophe Mojard il y a 10 mois

Voilà ce que sont devenus ces deux réseaux. Un relais de données personnelles et de haine, afin de mieux exploiter le produit humain pour le marketing d’entreprise.

Après des heures de défilement sur écran, de vidéos regardées, de publications lues, que reste-t-il ? Quel enrichissement personnel ? Le néant. Pire, le creusement toujours plus profond vers l’ignorance et l’abrutissement. Une tombe emplie de médiocrité.

L’alternative ? Faire le choix de lire ce que l’on choisit de lire. Comprendre. S’instruire. S’élever. Pour cela, il convient d’être prêt à faire ses valises et se lancer vers l’aventure d’un nouveau voyage. Vers une Panodyssey des temps modernes.

Vos démonstrations, vos retours d'expériences, vos idées et vos besoins vont nourrir un exposé sur lequel je travaille, exposé très européen...

J'avais également observé que sur Instagram que le post le plus populaire de mon fil avait été celui d'un chat, post sans intérêt aucun.

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Jean-Christophe Mojard il y a 10 mois

C'est ça. Tant que la publication est vide, creuse, lisse comme une influenceuse à Dubaï, elle est alors suivie, partagée à en devenir virale. Dès lors qu'il y a un peu de matière grise, elle cesse d'exister.

J'ai fermé mes comptes Facebook, Instagram, Twitter, puis en ai créé de nouveaux, mais depuis je fais le tri dès que j'arrive à 200 suiveurs.

Ce sera certainement différent sur Panodyssey, car les gens qui suivent des profils, ici, le font pour une valeur ajoutée à leur journée. Tout comme je le fais.

À mes enfants je peux désormais dire : "arrête de perdre du temps sur les réseaux sociaux, gagne en sur Panodyssey".

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