Mon père, ce héros
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Mon père, ce héros
Je pense que le texte se suffit à lui-même pour comprendre pourquoi je suis si intransigeant à l’encontre de ces monstres tapis dans la lumière d'un foyer. Longtemps, je me suis battu contre cette idée d’hérédité du mal. Grand-père, père… et si je portais, moi aussi, ce gène transgressif ?
On est seul, bien seul, tellement seul pour grandir, enfermé dans cette culpabilité de victime.
Aujourd’hui encore, tandis que je publie ici ce texte issu de mon recueil « Le supplice des sentiments », les larmes sont encore là. Elles le seront toujours. Ainsi, même si j’ai fait le nécessaire pour mettre un terme à cette série, le dernier a été condamné, le premier repose, lui, dans l’innocence de la justice des hommes. J’ai fait le nécessaire, mais je meurs chaque jour de ne pas l’avoir fait plus tôt, avant, pour elle.
Mon père, ce héros
« Mon père ce héros au sourire si doux »
Qui tant de fois m’a fait sauter sur ses genoux
D’un revers de la main
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Journal d'un Dacquois
de
Jean-Christophe Mojard
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