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Deuxième round

Deuxième round

Publié le 17 mars 2024 Mis à jour le 17 mars 2024 Poésie et chanson
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Deuxième round

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Deuxième round

Tels des gisants d’albâtre allongés immobiles
Au crépitant de l’âtre où les ombres mobiles
Ont la danse lascive étrange rituel
À la soirée passive d’un peu avant Noël

Ton corps emmitouflé le long de moi tu dors
Ta poitrine posée sous la mienne en confort
Tu es si sensuelle apaisée je t’admire
Une mèche rebelle à ta frange m’inspire

Elle est une virgule un trajet vers tes yeux
Que si souvent j’adule immergé dans leur bleu
Juste au-dessous ton nez et ta bouche ô merveille
J’aime tant l’embrasser tes lèvres m’émerveillent

Je repense à l’instant juste avant que tu plonges
Dans les bras de l’amant qui veille sur les songes
Morphée a ton sommeil tu m’as donné ton corps
J’ai été ton abeille j’en ai le goût encore

Tu n’as pas toi non plus été en avarice
Je sens encore sur moi ta bouche qui coulisse
Et ta langue et ta main jusqu’à porter jouissance
À tes gorgées soudain j’ai joui en abondance

Épuisés et repus au jus de nos désirs
Nos corps encore nus frissonnants de plaisir
Ont repris position à l’amour contresens
Que tous deux nous aimons et qui brûle les sens

À ces images intenses troublante mécanique
Je sens la turgescence à mes pensées lubriques
Ne peux mettre à couvert ma verge et son essor
Tes yeux se sont ouverts en me disant encore

Ta bouche prend la mienne sans plus de retenue
Tes cheveux d’obsidienne caressent ma peau nue
À ta main qui s’agite tout en bas de mon ventre
La dureté vient vite elle réclame ton antre

Tes rêves ne devaient pas être de repos
Car à mes doigts je sens déjà couler de l’eau
Au sillon de tes fesses et celui de tes lèvres
La cyprine confesse que ton sexe s’enfièvre

À toi je me redresse et viens happer tes seins
Tout ton corps je caresse tandis qu’avec entrain
Tu viens sans sommation t’empaler sur mon membre
M’offrant les mamelons de ta poitrine d’ambre

Dans ton étreinte folle ton bassin cavalcade
Tu me plaques à ton corps puis dans une ruade
Me remets tout à plat tandis que tu recules
Une main derrière toi masse mes testicules

L’autre main à mon torse alors les miennes glissent
Un doigt à ton amorce où ta vulve coulisse
Une autre sur un flanc pour guider la monture
Afin que dure longtemps ta folle investiture

Là ta cambrure vient à creuser davantage
Le creux entre tes reins je tiens le barattage
Puis de l’entente apprise aux deux corps qui sont prêts
Nous lâchons tout deux prise aux orgasmes exaltés

 

Crédit photographique

Dos nue d'une jeune femme dont le smains d'un homme apparaissent sous la cascade de sa chevelure en chute de rien.
Photo de Dainis Graveris, Pexel

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